Estradiol renal receptor molecules and estradiol-dependent antinatriuresis

Estradiol renal receptor molecules and estradiol-dependent antinatriuresis. A 35% decrease in urinary excretion of sodium was produced when 17β-estradiol was administered to adrenalectomized male rats in doses of 40 µg/day. Such estrogendependent retention of sodium independent of mineralocorticoid secretion suggests the possibility of a direct effect of estrogens on the renal tubule. We here report the presence of renal estradiol receptor molecules in the cytosol fraction of rat kidney homogenates incubated at 4° C for 3.5 hr with 1 to 4 × 10-9M3H-estradiol-17β. These estradiol receptor sites have an apparent Kassociation of 6.1 × 1010 liters/mole and a maximal binding capacity of 5.4 × 10-14 moles per mg of cytosol protein. A tenfold excess of non-radioactive estradiol reduced [3H] estradiol binding by 67%; the same amount of estriol reduced binding by 45%, while a series of nonestrogenic steroids had no significant effect on binding. After rat kidney slices were incubated at 37° C for 45 min with 10-9M3H-estradiol prior to preparation of subcellular fractions, a considerable amount of estradiol (1.5 × 10-13 moles per mg of protein) was extracted from the purified nuclear fraction. The addition of a hundred-fold excess of non-radioactive estradiol to the incubation medium reduced the 3H-estradiol in the nuclear fraction by 76%, while a hundredfold excess of aldosterone had no effect on nuclear content of estradiol. These results compare favorably to those obtained with receptor molecules from other estrogen-responsive tissues and provide presumptive evidence for the involvement of renal estradiol receptor sites in the effect of estrogens on sodium excretion.Molécules rénales réceptrices d'oestradiol et antinatriurèse dépendante de l'oestradiol. Le 17β-oestradiol administré à des rats mâles, surrenalectomisés, à la dose de 40 µg/jour a produit une diminution de 35% de l'excrétion urinaire du sodium. Une telle rétention de sodium dépendante des oestrogènes, indépendante des minéralocorticoïdes, suggère la possibilité d'un effet direct des oestrogènes sur le tube rénal. Les auteurs rapportent la présence de molécules rénales réceptrices d'oestradiol dans le cytosol d'homogénats de reins de rats incubés à 4° C pendant 3.5 heures en présence de 3H oestradiol-17β à la concentration de 1 à 4 × 10-9M. Ces sites récepteurs ont un K d'association apparent de 6.1 × 1010 l/mole et une capacité d'association maximale de 5.4 × 10-14mole/mg de protéines du cytosol. Un excès d'un facteur 10 d'oestradiol froid réduisit la combinaison de l'oestradiol 3H de 67%; la même quantité d'oestriol réduisit la combinaison de 45%, cependant qu'une série de stéroïdes non oestrogènes n'avait pas d'effets significatifs sur la combinaison. Quand des tranches de rein de rat étaient incubées à 37° C pendant 45 minutes en présence d'oestradiol 3H 10-9M avant la préparation de fractions subcellulaires, une quantité considérable d'oestradiol (1.5 × 10-13 moles par g de protéines) était extraite de la fraction nucléaire purifiée. L'addition d'un excès d'oestradiol non radioactif dans un facteur 100 au milieu d'incubation réduisit l'oestradiol 3H dans la fraction nucléaire de 76% alors qu'un excès d'aldostérone dans un facteur 100 n'avait pas d'effet sur le contenu nucléaire en oestradiol. Ces résultats peuvent être favorablement comparés à ceux obtenus avec les molécules réceptrices d'autres tissus sensibles aux oestrogènes et offrent un argument de présomption pour la mise en cause de sites récepteurs rénaux de l'oestradiol dans l'effet des oestrogènes sur l'excrétion du sodium