Protein loss induced by complement activation during peritoneal dialysis

AbstractProtein loss induced by complement activation during peritoneal dialysis. A variable loss of macromolecules during peritoneal dialysis has been noted in both humans and experimental animals. We investigated the potential role of the complement system for inducing protein loss during peritoneal dialysis, both to shed light on clinical variability of protein loss and to develop a model for quantitatively studying complement-induced microvascular protein leakage. Rats received intra-arterial injections of a fluorescent dye conjugated to rat serum albumin and underwent a 3.5-hr series of 15-min peritoneal dialysis exchanges. After the control exchanges, rats received either intra-arterial zymosanactivated rat serum, saline, unactivated rat serum, or endotoxin; other rats received an intraperitoneal injection of endotoxin, histamine, phenylephrine, or nitroprusside. The drainage volume from each exchange was measured, and the concentrations of labeled albumin, total protein, and urea were determined by spectroscopy. Zymosan-activated rat serum and endotoxin injections (both intraperitoneal and intra-arterial), each of which may activate the alternative pathway of complement, produced a dramatic increase in dialysate protein concentrations. In addition, histamine, which is a vasodilator but which may also be involved as a mediator of the activated complement system and/or endotoxemia, also produced an increase in dialysate protein concentrations. On the other hand, drugs which may alter peritoneal blood flow such as the vasodilator nitroprusside or the vasoconstrictor phenylephrine, did not affect dialysate protein concentrations. These data suggest that activation of the alternative pathway of complement may cause variation in protein loss during peritoneal dialysis and that in some situations, pharmacological control of this system could be an important therapeutic consideration.Perte protéïnique induite par activation du complément pendant la dialyse péritonéale. Une perte variable de macromolécules pendant la dialyse péritonéale a été notée aussi bien chez l'homme que chez des animaux expérimentaux. Nous avons étudié le rôle potentiel du système du complément dans l'induction d'une perte protéïnique pendant la dialyse péritonéale, à la fois pour apporter quelque lumière sur la variabilité clinique de la perte protéïnique, et pour développer un modèle pour étudier quantitativement la fuite protéïnique microvasculaire induite dans le complément. Des rats ont reçu des injections intra-artérielles d'un colorant fluorescent conjugué à de la sérum albumine de rat, et ont subi une dialyse péritonéale avec échanges des 15min pendant 3.5 heures. Après les échanges contrôles, les rats ont reçu du sérum de rat activé au zymosan, du soluté physiologique, du sérum de rat inactivé, ou une endotoxine; d'autres rats ont reçu une injection intrapéritonéale d'endotoxine, d'histamine, de phényléphrine, ou de nitroprusside. Le volume de drainage de chaque échange était mesuré, et les concentrations d'albumine marquées, de protéines totales et d'urée ont été déterminées par spectroscopie. Les injections des sérums des rats activées aux zymosans et les endotoxines (les deux intrapéritonéales et intra-artérielles) lesquels peuvent chacun activer la voie alterne du complément, ont produit une augmentation importante des concentrations de protéines dans le dialysat. En outre, l'histamine, qui est un vasodilatateur mais qui pourrait être aussi impliquée comme médiateur dans le système du complément activé et/ou dans l'endotoxémie, a également induit une augmentation des concentrations de protéine dans le dialysat. Par ailleurs, les médicaments qui peuvent altérer le débit sanguin péritonéal comme le nitroprusside, un vasodilatateur, ou la phényléphrine, un vasoconstricteur, n'ont pas modifié les concentrations protéiniques du dialysat. Ces données suggèrent que l'activation de la voie alterne du complément pourrait entraîner des variations de la perte protéïnique pendant la dialyse péritonéale, et que dans certaines situations, le contrôle pharmacologique de ce système pourrait être une possibilité thérapeutique importante