Patterns of urinary β2-microglobulin excretion by patients treated with aminoglycosides

Patterns of urinary β2-microglobulin excretion in patients treated with aminoglycosides. Aminoglycoside antibiotics are relatively mild nephrotoxins, but their action is site-specific to the proximal tubule. Therefore, use of these drugs presents a unique opportunity to study the temporal relation between the damage to the cells lining the renal proximal tubule and the subsequent rise in the serum creatinine concentration. Our study of 52 aminoglycoside-treated patients included measurements of daily serum creatinine, daily 24-hour urinary β2-microglobulin (β2M) excretion, and determination of aminoglycoside tissue accumulation. An elevation in β2M excretion above the baseline value occurred in 37 of 52 (71%), whereas the serum creatinine concentration rose in only 17 of 52 (33%) of patients. Even fewer patients (10 of 52) demonstrated all three criteria for aminoglycoside nephrotoxicity. These 10 patients had elevated tissue accumulation, evidence of renal tubular damage, and arise in serum creatinine concentration. The increased β2M excretion greater than 50 mg/day preceded the serum creatinine rise by 2 to 7 days. An abnormal baseline β2M was not a risk factor for a subsequent rise in creatinine concentration or vice versa. Although each test is primarily site specific, widespread and severe renal proximal tubular damage, regardless of cause, will eventually lead to an elevation of serum creatinine. Thus, serial monitoring of proximal tubular function with urinary β2M excretion has potential value in the assessment of insults to this site, but cannot be expected to explain all changes in serum creatinine.Modalités de l'excrétion urinaire de β2-microglobulines chez les malades traités par les aminoglycosides. Les aminoglycosides ont une action néphrotoxique de sévérité moyenne spécifiquement localisée au tube proximal. L'emploi de ces drogues offre l'opportunité d'étudier la relation dans le temps entre la lésion des cellules tubulaires proximales et l'élévation consécutive de la créatininémie. L'étude de 52 malades traités par les aminoglycosides a comporté la détermination quotidienne de la créatininémie et de l'excrétion urinaire de β2-microglobuline (β2M) ainsi que la détermination de l'accumulation tissulaire d'aminoglycoside. Une élévation de l'excrétion de β2M au dessus de la valeur basale a été observée chez 37 malades (71%) alors que l'élévation de la créatinine n'est survenue que chez 17 malades (33%). Dix malades seulement ont eu les trois critères de néphrotoxicité par l'aminoglycoside. Ces 10 malades avaient une accumulation tissulaire, des signes de lésions tubulaires et une élévation de la créatinine. Une augmentation de l'excrétion deβ2M, au dessus de 50 mg/24 hr a précédé de 2 à 7 jours l'élévation de la créatininémie. Une excrétion basale anormale de β2M n'est pas un facteur de risque d'élévation ultérieure de la créatininémie, ou réciproquement. Bien que chacun de ces tests soit spécifique d'un site, des lésions tubulaires proximales sévères et étendues doivent déterminer une élévation de la créatinine, quelle que soit leur cause. La surveillance itérative de la fonction tubulaire proximale par la mesure de l'excrétion urinaire de β2M a une valeur potentielle dans l'évaluation des lésions mais ne peut pas expliquer la totalité des modifications de la créatininémie