Feedback activation in rat nephrons by sera from patients with acute renal failure

Feedback activation in rat nephrons by sera from patients with acute renal failure. Tubuloglomerular feedback (TGF) may be triggered by varying the distal electrolyte load. TGF may contribute to acute renal failure (ARF), but maximal TGF stimulation induces only relatively small alterations in single nephron GFR (SNGFR) and stop-flow pressure (SFP), whereas in ARF, GFR may cease, raising the possibility that substances eliciting greater TGF responses than do elelectrolytes occur in ARF. We have sought such substances in serum, urine, and peritoneal fluid from patients with ARF. Sera samples from 1 healthy subject, 4 ARF patients, and 2 other anuric patients were dialyzed against glucose to reduce electrolyte concentrations and perfused through Henle's loops in salt-deplete rats. With ARF sera, SFP fell from 35.6 ± (SD) 3.5 to 20.9 ± 3.4mm Hg (P < 0.005) and SNGFR from 28.5 ± 8.7 to 12.6 ± 7.3 nl/min (P < 0.005). Furosemide (10-4M) did not abolish the response. Perfusion with other patients' sera had no effect on SFP. ARF urine or peritoneal fluid induced similar responses. Conclusion. In some ARF patients, substances present in serum activate TGF in the rat. These substances might contribute to development of certain forms of human ARF, particularly ARF associated with liver dysfunction (hepatorenal syndrome).Activation du feedback dans les néphrons de rat par le sérum de malades atteints d'insuffisance rénale aiguë. Le feedback tubuloglomérulaire (TGF) peut être déclenché par une modification de la charge d'électrolytes au distal. TGF peut contribuer à l'insuffisance rénale aiguë (ARF), mais la stimulation maximale de TGF ne détermine que des modifications relativement faibles des filtrations glomérulaires individuelles (SNGFR) et de la pression de stop flow (SFP), alors qu'au cours de l'insuffisance rénale aiguë la filtration glomérulaire cesse. Cela suggère que des substances autres que des électrolytes, déterminant une réponse de TGF plus importante, puissent exister au cours de l'ARF. Nous avons cherché de telles substances dans le sérum, l'urine et le liquide péritonéal de malades atteints d'ARF. Les sérums d'un sujet normal, de quatre malades atteints d'ARF et de deux autres malades anuriques ont été dialysés contre du glucose afin de réduire les concentrations électrolytiques, puis perfusés dans des anses de Henle de rats déplétés en sel. Avec du sérum d'ARF, SFP a diminué de 35,6 ± (SD) 3,5 à 20,9 ± 3,4mm Hg (P < 0,005) et SNGFR de 28,5 ± 8,7 à 12, 6 ± 7,3 nl/min (P < 0,005). Le furosémide (10-4M) n'a pas aboli la réponse. La perfusion avec du sérum d'autres malades n'a pas eu d'effet sur SFP. L'urine et le liquide péritonéal de malades atteints d'ARF ont déterminé des résponses semblables à celles obtenues avec le sérum. Il est conclu que chez certains malades atteints d'ARF il existe dans le sérum des substances qui peuvent activer TGF chez le rat. Ces substances peuvent contribuer au développement de certaines formes d'ARF, particulièrement des ARF associées à un dysfonctionnement hépatique (syndrome hépatorénal)