Effect of furosemide on renal autoregulation

Effect of furosemide on renal autoregulation. The effect of furosemide administration on renal blood flow (RBF) and glomerular fitration rate (GFR) autoregulation was examined in pentobarbital-anesthetized dogs during unilateral renal artery constriction, which reduced renal perfusion pressure (RPP) in 20 mm Hg decrements from 140 to 40 mm Hg. In the first group of animals, at RPP above 80 mm Hg, RBF autoregulation was absent 15 min after initiating furosemide infusion (5 mg/kg of body wt, prime; and 5 mg/kg/hr), as changes in RPP were accompanied by proportional changes in RBF. At both 120 and 140 mm Hg, RBF was significantly greater than control (3.96 ± 0.4 ml/min·g) and averaged 5.20 ± 0.6 and 6.10 ± 0.7 ml/min·g, respectively. After 60 min of continuous furosemide infusion, however, autoregulatory ability as well as RBF returned to control values. GFR, estimated from inulin extraction and renal blood plasma flow, autoregulated during control and at both 15 and 60 min. To test the hypothesis that prostaglandins (PG) may mediate the early vasodilatation observed during furosemide infusion, a second series of experiments were performed in which animals were pretreated with either indomethacin (10 mg/kg) or RO 20-5720 (2 mg/kg). Forty-five minutes following adminstration of either PG synthesis inhibitor, RBF autoregulation was still demonstrable; overall RBF, however, decreased (P < 0.01) from 3.9 ± 0.2 to 2.6 ± 0.2 ml/min·g at any RPP between 140 and 100 mm Hg. Fifteen minutes after furosemide infusion, RBF autoregulatory capability was again abolished, and RBF rose from 2.6 ± 0.2 to 4.0 ± 0.5 and to 3.6 ± 0.4 ml/min·g (each, P < 0.01) at RPP of 140 and 120 mm Hg, respectively. Summary. This study has demonstrated that the excellent RBF autoregulatory capability of dogs can be abolished early after furosemide administration; this acute diuretic-related abolishment of vascular responsiveness is reversed within 60 min. PG's do not appear to be directly involved in normal autoregulatory response nor in inducing renal vasodilatation following furosemide. Finally, GFR autoregulation is well maintained during furosemide administration. The mechanism for the early loss of renal autoregulatory ability remains obscure. Changes in ECF volume, renin secretory rate, or plasma furosemide concentrations do not appear to be directly responsible.Effet du furosémide sur l'autorégulation rénale. L'effet du furosémide sur l'autorégulation du débit sanguin rénal (RBF) et du débit de filtration glomérulaire (GFR) a été étudié, chez des chiens anesthésiés par le pentobarbital, au cours d'une constriction unilatéral de l'artère rénale qui a réduit la pression de perfusion rénale (RPP) de 140 à 40 mm Hg par décréments de 20 mm Hg. Dans le premier group d'animaux, à une RPP supérieure à 80 mm Hg, l'autorégulation de RBF ne s'exerce plus 15 min après le début de la perfusion de furosémide (dose initiale, 5 mg/kg; et dose d'entretien, 5 mg/kg/hr), puisque les modifications de RPP sont accompagnées par des modifications proportionnelles de RBF. A 120 et 140 mm Hg de RPP, RBF est significativement supérieur aux valeurs contrôles (3,96 ± 0,4 ml/min·g) les valeurs moyennes sont 5,20 ± 0,6 et 6,10 ± 0,7 ml/min·g respectivement. Soixante minutes après le début de la perfusion de furosémide, cependant, la capacité d'autorégulation et RBF reviennent aux valeurs contrôles. Le GFR, calculé à partir de l'extraction de la créatinine et du débit plasmatique rénal, est autorégulé au cours de la période contrôle et aussi bien à 15 qu'à 60 min. Pour étudier l'hypothèse selon laquelle les prostaglandines (PG) peuvent être le médiateur de la vasodilatation précoce observée au cours de l'administration de furosémide, une seconde série d'expériences a été réalisée au cours de laquelle les animaux ont préalablement été traités soit par l'indométhacine (10 mg/kg) ou RO 20-5720 (2 mg/kg). Quarante cinq minutes après l'administration de l'un ou l'autre inhibiteur de la synthèse de PG l'autorégulation est encore observée mais le RBF global est diminué (P < 0,01) de 3,9 ± 0,2 à 2,6 ± 0,2 ml/ min·g a n'importe quel RPP entre 140 et 100 mm Hg. Quinze minutes après le furosémide la capacité d'autorégulation de RBF est a nouveau abolie et RBF augmente de 2,6 ± 0,2 à 4,0 ± 0,5 et à 3,6 ± 0,4 ml/min·g (P < 0,01 dans les deux cas) aux RPP de 140 et 120 mm Hg respectivement. En conclusion ce travail démontre que l'excellente capacité d'autorégulation de RBF chez le chien peut être abolie précocément après l'administration de furosémide. Cette abolition aiguë et liée au diurétique de la réponse vasculaire disparait en 60 min. Les PG ne semblent être directement impliquées ni dans la réponse autorégulatrice normale ni dans la genèse de la vasodilatation consécutive à la furosémide. Enfin, l'autorégulation de GFR est bien maintenue au cours de l'administration de furosémide. Le mécanisme de la disparition transitoire de l'autorégulation demeure obscur. Ni les modifications du volume extracellulaire ni le débit de sécrétion de rénine, ni la concentration plasmatique de furosémide ne paraissent être directement responsables