Functional characterization of drug-induced experimental papillary necrosis

Functional characterization of drug-induced experimental papillary necrosis. The functional expression of papillary necrosis was investigated with a model of drug-induced papillary necrosis. Bromoethylamine hydrobromide (BEA) administration to rats uniformly resulted in the development of papillary necrosis. All studies were performed 24 hours after BEA administration with the exception of the electrolyte balance studies, which were performed during the 72 hours after the induction of papillary necrosis. GFR was not different between BEA-treated and sham rats. BEA-treated rats had a significantly lower maximal urine osmolality and free water reabsorption than did sham rats. Renal tissue concentrations of sodium, potassium, and water were not different between BEA-treated and sham rats. During water diuresis, free water clearance was not significantly different between the two groups. During sodium bicarbonate administration, maximal bicarbonate reabsorption and urine-blood Pco2 gradient (at comparable urine bicarbonate concentrations) were not significantly different between the two groups. During sodium sulfate infusion, there was no difference in minimum urine pH, ammonium excretion, and net acid excretion between chronically acidotic BEA-injected and sham rats. In rats on “zero” sodium intake, BEA administration resulted in a significant increase in urine flow and sodium excretion, whereas sham rats remained in sodium balance. In rats with restriction of both sodium and chloride, BEA administration resulted in a significant wastage of sodium, chloride, and calcium. There was no difference in potassium excretion between BEA-treated and sham rats during hydropenia, bicarbonate administration, sodium sulfate infusion, or ingestion of a normal potassium diet. When potassium intake was restricted to “zero”, BEA-treated rats developed potassium wastage; when potassium intake was increased to 21 mEq/day, BEA-treated rats had a significantly lower potassium excretion than did sham rats. These findings may result from alterations in collecting duct transport, but damage to deep medullary structures may also contribute.Caractéristiques fonctionnelles de la nécrose papillaire expérimentale d'origine médicamenteuse. L'expression fonctionnelle de la nécrose papillaire a été étudiée au moyen d'un modèle expérimental. L'administration d'hydrobromide de bromoéthylamine (BEA) à des rats a pour conséquence constante le développement d'une nécrose papillaire. Toutes les études ont été réalisées 24 heures après l'administration de BEA, à l'exception des bilans électrolytiques qui ont été conduits 72 heures après l'induction de la nécrose papillaire. Le GFR n'est pas modifié chez les animaux traités, par comparison avec les contrôles. Les rats traités ont une osmolalité urinaire maximale et une réabsorption d'eau libre significativement abaissées. Les concentrations tissulaires rénales de sodium, potassium, et d'eau ne sont pas différentes. Au cours de la diurèse aqueuse l'excrétion d'eau libre n'est pas différente. Au cours de l'administration de sodium bicarbonate, la réabsorption maximale de bicarbonate et le gradient urine-sang de Pco2 (à concentrations urinaires comparables de bicarbonate) ne sont pas significativement différents entre les deux groupes. Il n'y a pas de différence de pH minimal de l'urine, d'excrétion de ammonium ou d'excrétion nette d'acide au cours de l'administration de sodium sulfate entre les rats en acidose chronique BEA et contrôles. Chez les rats en restriction de sodium l'administration de BEA a pour conséquence une augmentation significative du débit urinaire et de l'excrétion de sodium alors que les contrôles restent en bilan nul de sodium. Chez les rats en restriction de sodium et chloride, l'administration de BEA a pour conséquence une perte significative de sodium, chloride, et calcium. Il n'y a pas de différence significative dans l'excrétion de potassium entre les rats BEA et les contrôles au cours de l'hydropénie, de l'administration de bicarbonate, de la perfusion de sodium sulfate ou au cours de l'ingestion d'un régime normal en potassium. Quand l'apport de potassium est restreint à zéro, les rats BEA ont une perte de potassium et quand il est augmenté à 21 mEq/ jour les rats BEA ont une excrétion significativement inférieure à celle des contrôles. Ces constatations peuvent être la conséquence de modifications des transports dans les canaux collecteurs, mais les lésions des structures médullaires profondes peuvent aussi contribuer à ces résultats