La inmunidad identitaria y seguridad cultural. En sociedades heterogéneas, tradicionalmente homogéneas. (El caso europeo)

L’être humain s’habille de la culture pour se différencier et se démarquer des autres. Historiquement, les sociétés se sont caractérisées en formant des groupes homogènes encerclés, qui cherchent à se protéger des agressions de l’autre, culturellement différent. Cette réaction des groupes face à leur semblables, les a conduits à prendre des mesures émergentes et autres préventives pour se protéger ou pour améliorer sa propre sécurité. De cette façon-là, l’affaire culturelle apparaît comme le principal détonateur des grands conflits à l’échelle internationale, en dépassant le composant des intérêts économiques ou les divergences politiques. Les deux grandes guerres du XXe siècle, ont été alimentés par un excès des nationalismes qui refusent l’autre et proclament son extermination. Le fascisme et le nazisme furent des idéologies qui se basent sur la supériorité des uns en détriment des autres, apparemment inférieurs et, par conséquent, ils méritent être dominés. Cette équation aristotélique, a convertit l’Europe dans un champ de bataille permanent, et a alimenté la distance entre les peuples et les cultures. L’effort extraordinaire réalisé pas des pays européens pour céder une partie de leur identité en faveur du reste des membres, les a coûtés beaucoup de temps, d’énergie et surtout beaucoup d’argent gaspiller dans des programmes éducatifs. Le slogan de l’Europe de la diversité lancée par Bruxelles prétend diminuer les tensions et les préjugés qui ont existé au long des plusieurs siècles entres des peuples européens, et qui étaient, lamentablement les détonateurs des successives et constantes guerres dans le continent. Néanmoins, il existe un secteur qui ne veut pas céder une partie de sa culture pour adopter des nouvelles formes culturelles, fruit des processus migratoires, pour ne pas perdre sa souveraineté et son identité et disparaître comme un groupe compact. Le retour du nationalisme en Europe peut avoir son explication dans l’équation : culture-agression- sécurité