Chacun à sa manière, les intervenants du colloque « la ville dans et hors les murs » se sont attachés à présenter un archétype de ville construite ou à reconstruire autour d’un affectif personnel ou autour d’un projet social qui en déformait les contours et en remodelait les perspectives. Dans les murs, la ville qu’on habite n’est jamais qu’un instrument du quotidien, mais sitôt qu’on s’en éloigne, l’objet utilitaire se change en machine onirique. Ville habitée et ville fantasmée s’élèvent au même endroit, mais elles sont distinctes et la ville, hors les murs, devient passionnante. C’est que dans la cité invisible, lieu de nos aspirations et de nos frustrations, nous circulons, inlassablement, à la recherche de nous-mêmes