Les tentatives d’inventaire scientifique des reliquaires des deux derniers siècles conservés dans les églises parisiennes mettent en évidence l’inadaptation des définitions traditionnelles et conduisent à renoncer à définir ce qu’est un reliquaire, au profit d’une étude systématique des éléments liés au culte des reliques. Cette étude passe classiquement par le relevé des inscriptions et des représentations, mais conduit également à s’intéresser aux identités sociales qui se manifestent autour des aménagements autour des reliques, qu’il s’agisse d’individualités, de caractéristiques de groupes, voire de concepts. Elle impose aussi de relever ce qui organise matériellement le culte, et ses usages, intégrant le relevé des témoignages écrits, ...