Le 6 octobre 1797 à Paris, qui se remettait à peine de la féroce passion révolutionnaire, Gabriel-Marie Legouvé, membre éminent de l'Institut National, lisait son poème intitulé «La Sépulture». Lors de sa publication dans les Mémoires de l'Institut National seulement quatre ans après sa date de composition, son auteur y ajoute la note suivante : «C’est l’indécence avec laquelle on inhume aujourd’hui que j’attaque dans ses vers, où je rappelle la profanation des tombeaux. Je ne la crois pas étrangère au sujet, puisqu’elle est la première outrage fait à la dignité de l’homme et au respect qu’on doit aux morts». Ce furent donc les débats qui surgirent en France entre 1795 et 1804 sur la manière de mener à bout les enterrements ce qui tissa la ...