Connaissance des internes de médecine générale français sur les directives anticipées

Introduction: The main objective of our study was to make an inventory of the interns’ knowledge of French general medicine regarding advance healthcare directives.Method: This is an epidemiological, prospective, descriptive and multicentric study based on the use of an electronic questionnaire intended for French general medicine interns. Data collection took place from February 1st to May 15th 2018.Results: We collected answers from 543 interns with an answer rate of 6%.99.26% of general medical residents said they knew the term "advance directives". They rated their knowledge of this device slightly above average with a score of 6.02 out of 10.Several knowledge points were assessed. Were known by the interns of general medicine: the date of creation of the advance directives for 24,67%, the majority of the criteria of validity of the device for less than 1%, their indications of consultation for 56,59%, their duration of validity for 50,46%, their revisable and revocable characters for 78,29%, their place of conservation for 37,48%, their place in the medical decisions for 84,53%, their binding for 64,64%.54.17% of the interns indicated that they had encountered advance healthcare directives during their training and / or during their personal life. Almost all of the respondents thought that the device could be an aid to the care of their patients and that it was necessary to inform them. 97.38% thought that this would be one of their roles once graduated and installed.Conclusion: The teaching on the advance healthcare directives but above all on the management of the end of life and on the means of communication must be generalized and homogenized to the students of medicine and in particular in general medicine for a better care of the patients.A consultation scheme could help address the difficult topic of end-of-life counselling, and appropriate remuneration could help to forget the time-consuming effect of these discussions.By improving these different points, it would be possible to develop the drafting of advance directives and thus to find them a real utility.Introduction : l’objectif principal de notre étude était de faire un état des lieux des connaissances des internes de médecine générale français concernant les directives anticipées.Méthode : il s’agit d’une étude épidémiologique, prospective, descriptive et multicentrique basée sur l’exploitation d’un questionnaire électronique destiné aux internes de médecine générale français. Le recueil de données a eu lieu du 01 février au 15 mai 2018. Résultats : nous avons recueilli les réponses de 543 internes, soit un taux de réponse de 6%. 99,26 % des internes de médecine générale affirmaient connaître le terme « directives anticipées ». Ils estimaient leurs connaissances sur ce dispositif légèrement au-dessus de la moyenne avec une note de 6,02 sur 10. Plusieurs points de connaissances ont été évalués. Étaient connus par les internes de médecine générale : la date de naissance des directives anticipées pour 24,67 %, l’ensemble des critères de validité du dispositif pour moins de 1%, leurs indications de consultation pour 56,59%, leur durée de validité pour 50,46 %, leurs caractères révisable et révocable pour 78,29%, leur lieu de conservation pour 37,48%, leur place dans les décisions médicales pour 84,53%, leur contrainte pour 64,64 %. 54,17 % des internes indiquaient avoir été confrontés aux directives anticipées durant leur formation et/ou au cours de leur vie personnelle. La quasi-totalité des répondants pensait que le dispositif pouvait être une aide à la prise en charge de leurs patients et qu’il était nécessaire de les en informer. 97,38 % pensaient que cela serait un de leurs rôles une fois thésé et installé. Conclusion : l’enseignement sur les directives anticipées mais avant tout sur la prise en charge de la fin de vie et sur les moyens de communication doit être généralisé et homogénéisé aux étudiants en médecine et en particulier en médecine générale pour une meilleure prise en charge des patients. Un schéma de consultation pourrait aider à aborder le sujet difficile de la fin de vie en consultation et une rémunération adaptée pourrait permettre d’oublier l’effet chronophage de ces discussions. En améliorant ces différents points, il serait possible de développer la rédaction des directives anticipées et donc de leur trouver une véritable utilité