Étude de la préfrontalité et applications à la pratique clinique‎

L'idée de cette thèse a germé lors d'une session de la commission médicale des permis de conduire lors de la rencontre d'un patient dont le comportement a été profondément perturbé à la suite d'un traumatisme crânien. La démarche suivant a ainsi été mûrie : - étudier les mécanismes du fonctionnement cérébral, et plus particulièrement des aires préfrontales qui régissent une grande partie des comportements de l'Homme, - rechercher les causes des altérations du fonctionnement préfrontal, - appliquer ces résultats à la pratique du médecin généraliste.Pour cela, il a fallu lire les ouvrages expliquant les dernières avancées en matière de neurosciences et réaliser une étude bibliographique en entrant les mots-clefs se rapportant au sujet dans les différents moteurs de recherche. En faisant cette étude, on a observé que : - les causes d'altérations des aires préfrontales sont multiples, à savoir : les addictions (cannabis, cocaïne, alcool), les traumatismes crâniens, le stress, le vieillissement physiologique, - de nombreuses pathologies peuvent avoir un rapport avec une altération préfrontale, comme par exemple : la schizophrénie, les démences ou l'hyperactivité de l'enfant, - le médecin généraliste a dans toutes ces situations un rôle à jouer fondamental, aussi bien auprès du patient atteint que de son entourage, pour le dépistage, la prévention, l'information, le conseil et l'orientation vers les bons spécialistes. Ce travail offre aussi un éclairage pour étayer au quotidien la pratique du médecin généraliste et faire mieux connaître la notion préfrontalité