La présente thèse propose d’aborder l’oeuvre perecquienne sous le prisme de la mise en abyme, procédé a priori éculé de la littérature du XXe siècle, dont l’efficacité narrative semble toutefois avoir séduit un écrivain préoccupé à la fois à fonder son écriture dans un système et à entretenir le plaisir illusoire de la fiction. En raison de l’aporie d’une apparition pure du procédé, le champ d’étude est élargi aux mouvements plus amples qu’il implique : l’inclusion et la répétition. Ces deux mouvements, qui stimulent une tension entre le tout et ses parties, peuvent également servir à décrire le geste d’écriture de Perec, profondément animé par une recherche d’adhésion au monde. Un horizon narratif spécifique se profile, complété de l’imagi...