International audienceLe droit de propriété est malléable : on le fait aujourd’hui porter sur des objets extrêmement variés, de l’immeuble aux droits sociaux dématérialisés, des choses fongibles aux propriétés intellectuelles. Peut-on, pour autant, imaginer de le faire porter sur les données personnelles des individus ? Il s’agissait plus particulièrement ici de s’interroger sur l’opportunité de soumettre ces données à la propriété au regard des fonctions qui lui sont traditionnellement reconnues. Le rappel rapide de ces fonctions et des conditions de leur émergence – liberté, responsabilité et coexistence des individus – conduit à dégager une sorte de « métafonction » de la propriété : protéger l’individu. Partant, rien ne semblerait s’opp...