De nos recherches se dégagent donc les conclusions suivantes : Contrairement aux données classiques, le placenta de la jument (espèce à placenta épithélio-chorial) présente une certaine perméabilité aux anticorps, tout au moins pour les antitoxines diphtérique et tétanique. Du point de vue dogmatique, il y a donc lieu de retenir qu’une jument ayant une forte immunité — comme celle qui peut suivre une vaccination antitétanique faite dans les derniers mois de la grossesse, spécialement avec l’anatoxine précipitée par l’alun, ou mieux celle qui succède à une injection de rappel faite vers la lin de la grossesse — peut fort bien transmettre au poulain, par la voie placentaire, une immunité appréciable. Celle-ci est loin d’être négligeable, et e...