Le travail de fin d'études, entre scientificité et magie

L'article porte sur le travail de fin d’études qui, en Belgique francophone, conclut l’enseignement supérieur de type court .Notre recherche, menée dans le cadre d’un mémoire de DES en didactique, poursuivait une double visée. Dans un premier temps, il nous a paru opportun d’interroger des formateurs des Hautes Ecoles et d’anciens étudiants à propos du travail de fin d’études, s’agissant des modalités d’évaluation, de la préparation des étudiants ou des principaux facteurs d’échec ou de réussite. Les réponses que nous avons obtenues mettent en lumière de nombreux dysfonctionnements quant à l’encadrement et à l’évaluation des productions des étudiants. Ce constat, assez sombre, nous a incitée à proposer, dans un second temps, des pistes didactiques, susceptibles de pallier, modestement et partiellement, les carences recensées. Pour ce faire, nous avons notamment tenté de mettre à jour les spécificités discursives du travail de fin d’études, spécificités que nous nous proposons de faire découvrir par les étudiants. Nous centrerons d’ailleurs plus particulièrement notre propos sur cet aspect. Insistons enfin sur le caractère purement exploratoire de notre recherche :les conclusions que nous allons énoncer ici sont toutes provisoires et parcellaires.