Perception et implantation de la psychologie scolaire

Le présent sondage permet d'en arriver à certains points forts et points faibles dans la manière dont est perçu le psychologue scolaire par l'école et ses directeurs. Parmi les points forts, il faut se rappeler que son utilité et son efficacité sont choses reconnues et estimées des principaux de la Régionale concernée par ce sondage. À preuve, aucun des principaux ne répond qu'il juge les services des psychologues scolaires "plus ou moins" utiles, 94% des mêmes principaux voudraient voir un psychologue par 2000 élèves au moins et leurs services sont perçus comme efficaces par 90% des principaux répondants. Leur existence est aussi connue mais les résultats ont ici indiqué une carence d'information à ce sujet chez les principaux. Carence d'ailleurs difficilement explicable après cinq ans d'existence quoique les confusions ou carence d'information portent surtout sur l'installation concrète dans les structures de la commission scolaire plutôt que sur l'existence professionnelle des services en tant que services. Au plan des points faibles, ce qui est apparu le plus évident c'est que le rôle du psychologue scolaire soit presqu'exclusivement conçu dans l'idée des principaux de la régionale du Grand-Portage, comme étant une "aide aux différents cas problèmes" de la population scolaire. Et cela sans beaucoup plus de nuances. Les rôles, la formation et les fonctions du psychologue scolaire sont des choses confuses aux yeux de ces principaux. De plus, tout ce qui s'apparente à la recherche ou au travail auprès de la masse scolaire ainsi qu'à la participation active de la part des psychologues scolaires à des programmes de prévention, ne fait que très peu de poids à l'idée des principaux dans leur conception des rôles du psychologue scolaire