Apport d'Hipparcos à la détermination de la vitesse d'évasion de la galaxie au voisinage solaire

The aim of the thesis is the determination of the galactic escape velocity in the solar neightbourhood. A sample of very high-velocity stars (V tot ≥ 250 km -1), was built, first from Hipparcos catalogue and then form several trigonometric parallaxes catalogues (USNO, YPC and CNS3). In order to increase our sample, we have undertaken new distance determinations for Carney et al. (1994) high-proper motion stars, using the best available Hipparcos data and VandenBerg et al (1999). Isochrones. Then, for the 80 stars kept, from velocities and their errors, we have used the statistical method developed by Leonard & Tremaine (1990) and obtained a value of 500 =+ 40 km s-1 for the escape velocity in the solar neighbourhood. This determination, with the use of a logarithmic galactic potential, allows us to compute a galactic mass interval from 3 10 11 to 7 10 11 solar masses. Finally, the galactic orbits for these stars have been calculated with the help of the galactic potential model developed by Allen & Satillan (1991). The results show very large galactocentric distances (> 50 kpc) reached by the fastest few stars (V tot km -1). Numerical simulations point out the important contribution of velocity errors for orbital parameters determinations.L’objet principal de cette thèse est la détermination de la vitesse d'évasion de la galaxie au voisinage solaire. Pour ce faire, nous avons construit un échantillon d’étoiles à très grande vitesse (V tot ≥ 250 km -1), d'abord à partir des résultats précis du satellite Hipparcos (ESA 1997) puis des différents catalogues de parallaxes trigonométriques (USNO, YPC et CNS3). Afin d'élargir la taille de notre échantillon, nous avons entrepris une révision des distances pour les étoiles à grands mouvements propres de Carney et al. (1994) en nous appuyant sur les meilleures données disponibles d'Hipparcos et les isochrones de Vandenberg et al. (1999). Ainsi à partir des vitesses des 80 étoiles retenues et en tenant compte de leurs erreurs, la méthode statistique développée par Léonard & Tremaine (1990) a été appliquée et une valeur de 500 =+ 40 km s -1 pour la vitesse d'évasion au voisinage solaire a été obtenue. Cette détermination nous permet, moyennant l'utilisation d'un potentiel galactique logarithmique, de donner un intervalle de masse galactique compris entre 3 10 1 1 et 7 10 1 1 masses solaires. Enfin, l'intégration des orbites galactiques de ces étoiles à l'aide du modèle de potentiel galactique d'Allen & Santillan (1991) a mis en évidence les grandes distances galactocentriques atteintes (> 50 kpc) pour les plus rapides d'entre elles (V to t 400 km -1). Les simulations entreprises ont montré l'influence des erreurs des vitesses sur la détermination des paramètres orbitaux