Հողաշեն ժառանգություն. հողը', որպես տարածքների կայուն զարգացման շինանյութ

Publication suite au colloque international co-organisé par l'UNACA et EVS LAURE (ENSAL)International audienceL’Arménie est connue et reconnue depuis longtemps pour sa très ancienne tradition de maîtrise de la stéréotomie et de son usage dans l’architecture en pierre. Elle abrite encore aujourd’hui parmi les plus anciennes églises à coupole de pierre et les travaux historiques et archéologiques récents montrent son apport significatif sur ce plan à l’échelle de toute l’Europe et du Moyen-Orient, tant par la circulation des idées que du fait des pérégrinations de maîtres-maçon arméniens sur le continent.L’angle choisi ici est tout autre mais il demeure complémentaire à cette excellence reconnue. En effet, le Caucase est géographiquement situé dans une région du monde ou l’architecture en terre est omniprésente encore aujourd’hui. Il s’agit ici de savoir s’il a existé et s’il existe encore un savoir et des techniques propres à ce pays, au regard de ses voisins du Caucase. L’intérêt porté au matériau terre pour la construction s’inscrit dans un renouveau des réflexions et des investigations archéologiques à l’échelle de tout le Caucase Sud, dans le cadre notamment des travaux mené par le bureau régional du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).Ce livre parait donc à point nommé pour être un jalon important dans l’amélioration de la connaissance historique et technique de l’usage de ce matériau dans la construction, tant des édifices remarquables que dans l’architecture du quotidien, que ce soit dans les temps très anciens ou bien même dans ses emplois contemporains