Se rappeler l’expiation dans Atonement

International audienceThis article looks at the way in which the archetypal Victorian house with its multiple repressed histories informs the novel Atonement. Questions of guilt, of not waking up in time from the dream of the nineteenth-century and failing to atone for the sins of the war and of class struggle are central to McEwan’s work of fiction. The view from the upper stories of the Victorian house affords a view of dangers past and of those to come but the Anglo-Saxon and protestant distaste for personal atonement means that action is rarely taken. Practices of scapegoating and averting the gaze are two strategies of avoidance that replace true atonement in the novel and prevent the important stage of regeneration. The article also looks at the post-war desire for renewal as it was expressed both in society (the festival of Britain of 1951 for example) and also in late twentieth century British literature. The case for McEwan’s own need for atonement as a writer is also briefly made.Cet article explore le paradigme de la maison victorienne au sein de Atonement, ses récits refoulés et la culpabilité d’une génération qui n’a pas su se réveiller à temps du rêve du dix-neuvième siècle (sommeil néfaste selon W. Benjamin) pour empêcher les horreurs de l’histoire. Si la vue du grenier victorien permet une vision d’ensemble des fautes du passé et celles à venir, le dégoût anglo-saxon et protestant pour l’acte d’expiation semble écarter toute action décisive. Trouver des boucs émissaires et détourner le regard sont deux stratégies d’évitement mises en scène dans le roman et qui empêchent la régénération (étape vitale qui intervient après l’expiation et grâce à elle). Cet article se penche enfin sur le désir de renouveau exprimé non seulement dans les projets d’après-guerre (le ‘Festival of Britain’ de 1951) mais aussi dans la littérature de la fin du vingtième siècle. Le chapitre termine avec l’expiation personnelle de McEwan en tant qu’écrivain