Antithrombotics and traumatic brain injury in the elderly population: hemorrhage patterns and outcomes

In the elderly population, use of antithrombotic therapy (AT), antiplatelets (AP – aspirin, clopidogrel) and/or anticoagulants (AC – warfarin, DoAC – Dabigatran, Rivaroxaban, Apixaban), to prevent thrombo-embolic events must be carefully weighed against the risk of intracranial hemorrhage (ICH) with trauma. We hypothesize that for all patients 65yro+ presenting to the emergency room with head trauma, those on AT will be more likely to sustain a traumatic brain injury (TBI), ICH, and poorer outcomes. Data was collected from all head trauma patients 65yo+ presenting to our supraregional tertiary trauma center over a 24-month period; age, gender, injury mechanism, provenance, medical history, medications, International Normalized Ratio, Glasgow Coma Scale (GCS) upon presentation, ICH presence and type, hospital admission, reversal therapy, surgery, discharge destination, Extended Glasgow Outcome Scale score (GOSE) at discharge and mortality.1365 patients were identified; 724 on AT (413 AP, 151 AC, 59 DoAC, 48 2AP, 38 AP+AC, 15 AP+DoAC) and 641 not (non-AT). When adjusted for covariates, AP was associated with more TBIs (p=0.0035). Of the TBI patients, those using ATs had higher rates of ICH (p=0.0004), hemorrhage progression (p=0.00094), more invasive surgical interventions (craniotomies and craniectomies vs burr hole; p=0.0188), functional dependency at discharge (GOSE≤4; p<0.0001) and mortality (p<0.0001). Risk of mortality was not associated with single antiplatelet use but was notably high with 2AP (OR 5.74; p=0.0003) and AP+AC (OR 4.12; p=0.0118).Elderly trauma patients on ATs, especially combination therapy, have elevated risks of TBI, ICH and poor outcomes compared to those who are not.Parmi les personnes âgées, un traitement antithrombotique (AT) comme des antiplaquettaires (AP - aspirine, clopidogrel) ou des anticoagulants (AC - Warfarine, DoAC - Dabigatran, Rivaroxaban, Apixaban) pour prévenir les événements thromboemboliques doit être pesé contre le risque d'hémorragie intracrânienne avec un traumatisme. Nous émettons l'hypothèse que pour tous les patients 65 ans et plus qui se présentent à la salle d'urgence avec un traumatisme crânien, ceux sur AT seront plus susceptibles de subir un traumatisme crânio-cérébral (TCC), une hémorragie intracrânienne (HIC) et des résultats médicaux moins favorables. Les données ont été recueillies auprès de tous les patients ayant subi un traumatisme crânien de 65 ans et plus et se présentant à notre centre de traumatologie tertiaire suprarégional pendant une période de 24 mois : âge, sexe, mécanisme des blessures, provenance, antécédents médicaux, médicaments, rapport normalisé international, échelle de Glasgow lors de la présentation, présence et type de l' hémorragie intracrânienne, hospitalisation, renversement du traitement antithrombotique, chirurgie, destination au congé, l'échelle de devenir de Glasgow et la mortalité.1365 patients ont été identifiés; il y avait 724 patients prenant des AT (413 AP, 151 AC, 59 DoAC, 48 2AP, 38 AP + AC, 15 AP + DoAC) et 474 ne prenant pas d'AT. Après ajustement pour les covariables, les AP ont été associés à plus de TCC (p = 0,0035). Parmi les patients qui ont eu un TCC, ceux qui ont pris les ATs avaient des taux élevés de HIC (p = 0,0004), de progression de l'hémorragie (p = 0,00094), d'interventions chirurgicales plus invasives (craniotomies et craniectomies contre trou de trépan, p = 0,0188), de dépendance fonctionnelle4au congé de l'hôpital (GOSE ≤4, p <0,0001) et de mortalité (p <0,0001). Le risque de mortalité n'était pas associé avec l'utilisation d'un seul antiplaquettaire, mais était particulièrement élevé avec 2AP (OR 5,74, p = 0,0003) et AP + AC (OR 4,12, p = 0,0118).Les patients âgés souffrant de traumatismes qui prennent des AT, en particulier les polythérapies, présentent des risques élevés de TCC, d'HIC et de mauvais résultats par rapport à ceux qui n'en prennent pas