Alternative realities: negotiating urban space production in the small town of Cao Bang City, upland northern Vietnam

Urban growth is a highly relevant challenge to development in the northern Vietnamese uplands. In this region, state and private enterprises are dramatically transforming rural landscapes for natural resource exploitation and 'development' potential. As a result, the region's small cities are steadily growing in population as lowland migrants are attracted by new employment opportunities. Despite such rapid urbanization occurring in northern Vietnam, there is little written on the dynamics of urban space use in the region's small upland cities. This research project seeks to fill the gap in the literature concerning urbanization dynamics in small upland cities in Vietnam. The particular research site is Cao Bằng city, the capital city of Cao Bằng province in northeastern Vietnam. The aim of my project is to investigate how the interactions between everyday activities of citizens and state urban planning co-create urban space in Cao Bằng city. To conceptualize my research, I draw upon social spatialization theory, debates from the urban space literature, and the theories behind everyday politics and resistance. During six weeks of fieldwork in Cao Bằng city, I collected data from local residents and state officials through semi-structured interviews, oral histories, and participant observation. From the analysis of these data I find that state development initiatives consider small cities like Cao Bằng as focal points for instigating a regime of industrialization and modernization in the remote upland northern region at-large. As such, Cao Bằng city's built form and spatial arrangement are undergoing dramatic transformations. I find that residents in Cao Bằng negotiate and adapt their everyday spatial practices in response to these urban transformations, especially the city's most marginalized residents who face grave threats to their livelihoods as a result of contemporary urban governance practices.La croissance urbaine pose un défi brûlant au développement durable des hauteurs du nord du Vietnam. L'État et les entreprises privées transforment radicalement le paysage rural de ces régions, notamment avec l'exploitation des ressources naturelles et des projets de développement. Ainsi, on assiste à la croissance soutenue de la population des villes de petite taille, suite aux nouvelles perspectives d'emploi qui entrainent l'arrivée considérable de migrants en provenance des plaines. Malgré la manifeste rapidité de l'urbanisation au nord du Vietnam, très peu reste écrit sur les dynamiques qui façonnent l'usage de l'espace urbain dans ces villes de petite taille situées dans les hauteurs de la région. Ce projet de recherche a donc pour but de combler en partie les lacunes qui existent actuellement dans l'étude des dynamiques d'urbanisation opérant au nord du Vietnam. Le site sur lequel la recherche est axée est la ville de Cao Bằng, la capitale de la province de Cao Bằng au nord-est du Vietnam. Mon projet cherche à élucider la manière dont les activités quotidiennes des résidents ainsi que l'aménagement urbain par l'État sont imbriqués, et ensemble tissent l'espace urbain de la ville de Cao Bằng. D'un point de vue conceptuel, ma recherche est fondée sur la théorie de spatialisation sociale, des débats issus de la littérature de l'espace urbain, ainsi que sur différentes théories de politique quotidienne et de resistance. Mon projet est basé sur des donnés recueillies à partir de résidents locaux et de fonctionnaires d'État durant six semaines d'enquête de terrain à Cao Bằng, à travers des entretiens semi-structurés, des histoires orales ainsi que de l'observation participante. L'analyse de ces donnés confirme le statut de Cao Bằng comme plaque tournante des initiatives de développement de l'État vis-à-vis de l'industrialisation et de la modernisation des régions reculées du pays. À la suite de ces initiatives, il devient clair que la forme construite et l'organisation spatiale de la ville de Cao Bằng subissent présentement un bouleversement majeur. Les résidents de la ville, tout particulièrement les groupes les plus marginalisés dont les modes de vies sont largement menacés par les pratiques de gouvernance urbaine actuelles, se retrouvent à devoir adapter leur pratiques spatiales quotidiennes en réponse à ces transformations urbaines