The many worlds of Louis Riel: a political odyssey from Red River to Montreal and back 1840-1875

This dissertation is the product of fruitful new archival research into the life of Louis Riel, one of the best-known figures in Canadian history. His leadership of an armed Resistance in Red River in 1869, and his involvement in the violent events of 1885, which ultimately led to his execution, changed the course and definition of the Canadian state. New documents and new approaches to previously identified records overturn earlier interpretations of his life. This intellectual biography tracks Riel's life across several "worlds," Indigenous and non-Indigenous, that Riel occupied over the course of his life and considers his formative years through four key themes: family, education, political culture, and networking. The tensions and pressures between these worlds allowed Riel to develop the cultural expertise necessary to challenge Canadian state hegemony. The choice to end the biography in 1875, rather than with his death in 1885, affords an opportunity to present new arguments about the impact of his life. Using the cultural capital, social networks, and an intellectual "toolkit" he acquired over the course of his early years, Riel proposed a Confederation that would defend and represent the interests of the Métis.Le résultat d'une recherche archivistique fructueuse, cette thèse propose une nouvelle interprétation de la vie de Louis Riel, chef métis et figure incontournable de l'histoire canadienne. À la tête de la résistance des métis de la rivière Rouge en 1869 et de la confrontation violente qui a mené à son exécution à la Saskatchewan en 1885, Riel a changé le parcours et la définition de l'État canadien. À la suite d'un dépouillement de sources inusitées, et l'élaboration de nouvelles démarches historiques, nous proposons un nouveau regard sur sa vie et son oeuvre. Cette biographie intellectuelle explore les espaces sociaux – soit autochtone et non autochtone – que Riel a su occuper lors de sa vie. Elle considère également ses années formatrices par le biais de quatre grands thèmes : la famille, l'éducation, la culture politique et le réseautage. En reconnaissant les tensions et les conflits entre ces « espaces », Riel a mis à l'épreuve l'hégémonie de l'État canadien. En terminant cette thèse en 1875 plutôt qu'avec sa mort en 1885, nous abordons de nouvelles problématiques concernant son influence et l'impact de ses actions. Son capital culturel, son réseau social, et les outils intellectuels qu'il a acquis lors de son cheminement personnel, a permis à Riel de proposer une vision de la Confédération canadienne qui reflète les intérêts du peuple métis