Nouveau projet, nouveaux besoins de formation. comment inscrire le projet francophone dans un parcours académique de formation?

International audienceL’objet de notre étude s’appliquera à définir les besoins de formation qui apparaissent les plus pertinents dans le contexte francophone contemporain. Pour ce faire, nous procéderons en trois temps. Nous nous appliquerons tout d’abord à analyser un corpus de références. Nous évoluerons dans ce corpus à travers diverses études sémantiques et stylistiques qui nous permettront d’identifier les problématiques qui s’entrecroisent et les enjeux de pouvoir qui se dessinent autour de la définition du projet collectif. Dans un second temps, nous travaillerons plus spécifiquement la notion de récit. Nous observerons que les différents acteurs politiques rassemblés dans la capitale malgache s’emploient à structurer la francophonie selon des lignes narratives qui témoignent des partenariats ou des rivalités qui se font jour dans la coopération multilatérale. Enfin, nous chercherons à projeter ces récits complexes dans la réalité concrète de l’action engagée. Nous chercherons à ce stade à dégager quelques grands principes qui dès lors deviennent pertinents pour penser l’inscription du projet francophone dans une offre de formation universitaire. Il ne s’agit pas pour nous à ce stade de rédiger un référentiel associé à l’une des nombreuses filières dans lesquelles la francophonie peut revendiquer une pertinence (management culturel/ sciences humaines/ relations internationales…) mais de repérer des principes transversaux, qui témoignent de la spécificité de l’approche francophone et qui contribuent fortement à enrichir le parcours mis en œuvre. Nous caractériserons ainsi le cursus francophone selon plusieurs principes qui nous apparaissent signifiants : une approche polycentrique et contrastive des contextes, une mobilisation performative et critique des ressources propres à l’ingénierie de la formation et des nouvelles technologies, et enfin le recours à la mobilité étudiante