Nature et formation des galaxies: les galaxies compactes lumineuses.

The evolution of the luminosity function in UV is related to the increase in the global star formation rate density up to z ~ 1. This increase is mainly due to two differents types of galaxies : the luminous infrared galaxies (LIRGs) and the luminous compacts galaxies (LCGs). In this thesis, I study a representative sample of LCGs using VLT and HST data at redshift 0.4-0.9. About 7 Giga years ago, these galaxies were the dominant galaxy population in number density. Despite their relative small size, they radiate near 100 times more energy than the population of star-forming Blue Compact Galaxies. Spectroscopic analysis show LCGs are composed of a mixed stellar populations, which includes at least : a young burst (less than 10 8 years) superimposed to an older population (more than 1 Giga year). HST images reveal these galaxies are often in interaction or have a multiple component at less than 10 kpc. Our study suggest that these objects may be the progenitors of today’s population of spirals galaxies.L’évolution de la luminosité infrarouge et de l’UV peut s’expliquer par une chute de la formation stellaire entre les décalages spectraux de 0.4 à 1, c’est-à-dire depuis 7 à 10 milliards d’années. Cette chute est due à deux types de galaxies : les galaxies infrarouges et les galaxies compactes lumineuses. Au cours de cette thèse, j’ai particulièrement étudié un échantillon de spectres de ces galaxies compactes observées au VLT. Ces objets sont très importants : il y a environ 7 milliards d’années ces galaxies représentaient la population dominante. De plus, malgré leur petite taille, elles rayonnent de l’ordre de 100 fois plus d’énergie que les galaxies locales irrégulières auxquelles les études précédentes les ont assimilées du fait de leurs caractéristiques photométriques et dynamiques semblables. Pour quelques objets, il existe des images prises par le télescope spatial, elles montrent que la plupart de ces galaxies sont en interaction ou du moins possèdent une seconde composante à moins de 10 kpc. L’ensemble des indices réunis que ces objets pourraient être non pas les progéniteurs des galaxies naines compactes locales mais ceux des galaxies spirales