Stages ambulatoires : quelle est l'évolution des prescriptions ? Etude réalisée auprès des internes en stage ambulatoire à l'Université Paris Descartes de mai à novembre 2015

Objectif : cette étude a pour but d'évaluer l'impact de la formation initiale et des stages ambulatoires sur les prescriptions des internes de médecine générale. Matériel et méthode : toutes les prescriptions des internes, médicamenteuses ou non, ont été répertoriées en début et en fin de stage ambulatoire à propos de cinq pathologies : angine, cystite, gastroentérite, lumbago et rhinopharyngite. Résultats : les recommandations de bonnes pratiques sont bien respectées par les internes dès le début de stage. Sauf pour les cas de lumbago, où les prescriptions d'AINS sont données en première intention et pour des durées assez longues, en début et fin de stage. Discussion : des formations spécifiques sur les lombalgies dans les enseignements au cours du DES de médecine générale pourraient aider les internes à améliorer leurs prescriptions. Ces dernières pourraient en partie relever du mimétisme par rapport aux maîtres de stages. Des outils pédagogiques favorisant une attitude plus critique seraient ainsi intéressants. D'autre part, nos résultats semblent comparativement meilleurs ou équivalents à ceux des études sur les prescriptions des médecins généralistes en France. C'est pourquoi, aider les futurs médecins généralistes à bien utiliser le DPC est aussi nécessaire. Conclusion : sur les cinq résultats de consultations étudiées, les prescriptions ne semblent pas évoluer au cours du stage ambulatoire, par ailleurs en dehors du lumbago, la formation initiale semble être efficace