Place du médecin généraliste dans la fin de vie à domicile

Introduction: the majority of French people want to die at home. In 2014, INSEE reports that 36.6% of deaths occur on the place of life. We wanted to study the role of general practitioners in end-of-life situations at home. Method: this is a series systematic cases, forward-looking, based on data from the SAMU 91. Were included all patients who died at home or in retirement homes in Essonne over a period of 5 weeks for a call to the SAMU. The practitioner of each patient was then recalled and subjected to a telephone questionnaire within 48 h following the death. Results: 113 records were identified and 52 physicians interviewed. 20 deaths were expected (38%). These 20 patients were older (86 vs. 76, p = 0.015) and lived more in retirement homes (60% vs 28%, p = 0.04) than those whose death was not expected. These 2 groups showed no significant difference in the rate of sending medical way or resuscitation. 15% of the patients had advance directives and 75% a person of trust. Palliative care were assumed by the general practitioner in 15 cases (29%) and by a network of palliative care in 2 cases (4%). 52 physicians declared following an average of 7 patients in palliative care a year and 13% be trained in palliative care. ¾ revealed working with palliative care networks. Discussion - Conclusion: practitioners of Essonne are involved and experienced, although not trained in palliative care. But the rate of Resuscitation in patients whose death was expected surprises and requires further studies.Introduction : la majorité des Français souhaite mourir à domicile. En 2014, l’INSEE rapporte que 36.6% des décès ont lieu sur le lieu de vie. Nous avons voulu étudier la place des médecins généralistes au cours des situations de fin de vie à domicile. Méthode : il s’agit d’une série systématique de cas, prospective, basée sur les données du SAMU 91. Etaient inclus tous les patients décédés à domicile ou en EHPAD en Essonne sur une période de 5 semaines justifiant un appel au 15. Le médecin généraliste de chaque patient était ensuite rappelé et soumis à un questionnaire téléphonique dans les 48h suivant le décès.Résultats : 113 dossiers ont été recensés et 52 médecins interrogés. 20 décès étaient attendus (38%). Ces 20 patients étaient plus âgés (86 vs 76 ans, p= 0.015) et vivaient plus en EHPAD (60% vs 28%, p= 0.04) que ceux dont le décès n’était pas attendu. Ces 2 groupes ne présentaient pas de différence significative sur le taux d’envoi de moyen médicalisé ou de réanimation. 15% des patients avaient des directives anticipées et 75% une personne de confiance. Des soins palliatifs étaient entrepris par le médecin généraliste dans 15 situations (29%) et par un réseau de soins palliatifs dans 2 cas (4%). Les 52 médecins déclaraient suivre en moyenne 7 patients en soins palliatifs par an et 13% être formé en soins palliatifs. Les ¾ révélaient travailler avec les réseaux de soins palliatifs. Discussion - Conclusion : les médecins généralistes de l’Essonne sont impliqués et expérimentés, bien que peu formés, en soins palliatifs. Mais le taux de réanimation chez les patients dont le décès était attendu surprend et nécessite des études complémentaires