Effets du tériparatide et du risédronate sur la DMO et la consolidation fracturaire chez des patients âgés avec fracture pertrochantérique récente : Résultats finaux d'un essai clinique randomisé de 78 semaines

Introduction Pr\ue9senter les r\ue9sultats finaux d\u2019un essai clinique comparant le t\ue9riparatide (TPTD) 20 \ub5g/J au ris\ue9dronate (RIS) 35 mg/1xsem initi\ue9s dans les 2 semaines (sem) suivant une chirurgie d\u2019une fracture pertrochant\ue9rique. Mat\ue9riel et M\ue9thodes Principaux crit\ue8res d\u2019inclusion : DMO T-score 64 \u20132,0 DS et fracture de la hanche (31-A1 ou A2 selon la classification AO/OTA) \ue0 faible traumatisme trait\ue9e par ost\ue9osynth\ue8se. Au cours des 26 1res sem, les patients ont re\ue7u en double aveugle les produits \ue0 l\u2019\ue9tude, du placebo oral/inj, Ca+vitD3, suivi d\u2019un traitement (ttt) en ouvert de 78 sem avec le m\ueame ttt que celui re\ue7u lors de la randomisation. Le crit\ue8re principal d\u2019\ue9valuation \ue9tait la variation, depuis l\u2019inclusion, de la DMO lombaire (moindres carr\ue9s (LS)) \ue0 78 sem. Les crit\ue8res secondaires et exploratoires incluaient la DMO au f\ue9mur proximal, la fonction, les douleurs de hanche, la qualit\ue9 de vie (QdV), les donn\ue9es radiologiques et la tol\ue9rance. Les analyses ont \ue9t\ue9 r\ue9alis\ue9es \ue0 l\u2019aide de mod\ue8les mixtes de mesures r\ue9p\ue9t\ue9es (MMRM) ou de r\ue9gressions logistiques. R\ue9sultats 224 patients ont \ue9t\ue9 randomis\ue9s ; 171 (TPTD : 86, RIS : 85) ont \ue9t\ue9 inclus dans l\u2019analyse d\u2019efficacit\ue9. Age moyen (ET) 77 (8) ans ; 77 % de femmes ; 26 % avec ant\ue9c\ue9dent de fracture \ue0 faible traumatisme apr\ue8s 50 ans. Les T-scores moyens (ET) \ue0 l\u2019inclusion au niveau lombaire (CV) et du col du f\ue9mur (CF) \ue9taient respectivement de \u20132,16 (1,36) et \u20132,63 (0,59). \uc0 78 sem, le bras TPTD a montr\ue9 une \ue9l\ue9vation plus importante de la DMO CV (+11,10 % vs +6,45 % ; p < 0,0001, MMRM ajust\ue9) et au CF (+1,96 % vs \u20131,19 % ; p = 0,0033). Il n\u2019y avait pas de diff\ue9rences entre les 2 groupes pour la DMO \ue0 la hanche totale. Le temps pour r\ue9aliser le test Up and Go (TUG) \ue9tait significativement plus court avec le TPTD \ue0 6, 12, 18 et 26 sem (compris entre \u20133,2 et \u20135,9 sec ; p < 0,05 MMRM ajust\ue9). Les douleurs \ue0 la hanche durant le TUG ont \ue9t\ue9 significativement moindres (EVA) avec le TPTD \ue0 18 sem (diff\ue9rence absolue ajust\ue9e : \u201311,3 mm ; p < 0,05 et \u201310,0 mm et \u20139,3 mm \ue0 12 et 26 sem ; p < 0,1 MMRM ajust\ue9). Il n\u2019y a pas eu de diff\ue9rence entre les ttts concernant la QdV (SF-36), les douleurs de hanche (score de Charnley), la capacit\ue9 de marche ou l\u2019usage d\u2019aide \ue0 la marche au cours du suivi. Les fr\ue9quences de consolidation fracturaire radiographique, d\u2019\ue9chec d\u2019implant (TPTD : 7, RIS : 9), de perte de r\ue9duction (TPTD : 2, RIS : 4) et de non-union (0 cas) ont \ue9t\ue9 similaires. Deux et 7 nouvelles fractures de hanche se sont produites respectivement avec TPTD et RIS (p = 0,17). Les hypercalc\ue9mies et les hyperuric\ue9mies \ue9taient plus fr\ue9quentes avec TPTD. Conclusion Comparativement aux patients trait\ue9s par RIS, les patients trait\ue9s par TPTD pour une fracture pertrochant\ue9rique ont montr\ue9 une \ue9l\ue9vation plus importante de leur DMO CV et CF apr\ue8s 78 sem de ttt. Les patients trait\ue9s par TPTD ont rapport\ue9 un d\ue9lai plus court de r\ue9alisation du test TUG comparativement \ue0 ceux trait\ue9s par RIS. Les autres param\ue8tres de la consolidation fracturaire ont \ue9t\ue9 comparables entre les 2 ttts