La synthèse néo-confucéenne de Liu Zongzhou (1578-1645)

International audienceNé à Yuyao, dans le Zhejiang, Liu Zongzhou fut l’un des penseurs confucianistes les plus importants de la fin des Ming. Sa vie a été liée à l’académie Donglin, restaurée par Gu Xiancheng (1550-1612) et Gao Panlong (1562-1626), son ami. Cet admirateur de Zhou Dunyi (1017-1073) mais aussi héritier de Wang Yangming (1472-1529) s’intéresse particulièrement à la notion de vigilance dans la solitude (shendu) et positive celle d’intention (yi), hissée au niveau philosophique le plus fondamental. Ce lettré, mort après vingt jours de refus d’alimentation face à la chute inévitable des Ming, a formé des grands disciples comme Chen Que (1604-1677) et Huang Zongxi (1610-1695) qui qualifie son maître de « parfait parmi les parfaits » (chun hu qi chun). On tente d’aborder la pensée de Liu Zongzhou qui est une synthèse de l’intuitionnisme et de la philosophie du qi