Midi-Pyrénées, Haute-Garonne, Toulouse. 16, avenue Léon Tolstoï

Un projet de construction d’immeubles au 16 rue Léon Tolstoï à Toulouse a enclenché un diagnostic archéologique sur une superficie de 2383 m². Les parcelles concernées apparaissent intensément occupées au cours de la fin de l’âge du Fer. Les trois principales phases de l’occupation gauloise du quartier Saint-Roch y sont représentées.Plusieurs structures du secteur nord-oriental de l’emprise datent de la première phase d’occupation, correspondant au troisième quart du IIe s. av. n. è. Un large fossé et une tranchée de fondation, ainsi que le comblement supérieur d’un puits et d’une structure en creux de nature non précisée (fosse ou puits) se rattachent à cette période.La deuxième phase d’occupation (dernier quart du IIe s. av. n. è.) est attestée par un probable aménagement de sol, ainsi que par un fossé et par le comblement supérieur d’un puits. Un autre fossé et le comblement d’un deuxième puits pourraient également appartenir à cette période.La troisième phase (fin IIe s.-début Ier s. av. n. è.) est représentée par deux fossés situés côté à côte vers le centre de l’emprise. Une petite fosse du sondage 2 est datée plus généralement du IIe s. av. n. è. D’autres vestiges (deux fosses, une fosse ou puits, une fosse ou fossé) restent génériquement attribués à la fin de l’âge du Fer, faute de mobilier datant.La dense occupation gauloise reconnue au 16 rue Tolstoï est en continuité avec celle bien connue du quartier Saint-Roch. Cela montre l’extension de l’agglomération de plaine de Toulouse-Saint-Roch jusqu’au pied du Pech David.Les structures gauloises s’ouvrent dans un niveau de colluvions, tronqué au sommet par un épisode érosif. Le dépôt sous-jacent contient des petits tessons de céramique, ainsi que des galets brûlés provenant du démantèlement de structures de combustion. Ce mobilier résiduel témoigne d’une occupation du site antérieure au second âge du Fer, datant probablement du Néolithique et/ou de la Protohistoire ancienne