« Violent Deaths: Political and Religious Justifications, according to few Akkadian Texts (2nd Millennium BC) »

International audienceThis paper deals with how and why violent deaths were used and justified, in some specific cases, by the political sphere, according to various Akkadian texts from the 2nd millennium BC (letters, law codes, omens). The texts mention the violent death of various characters (allies, vassals, ordinary citizens, etc), whose actions have disrupt the political order or its organization. Breaking an alliance, instigating a rebellion, a treason or a plot could be such actions. Not only did such threats have serious political involvements, but they also included a religious dimension. On one side, these acts directly harmed the ruler, who is the gods’ representative on Earth and the guarantor of the world order. On the other side, a sworn oath, which linked most of these protagonists to the ruling power, involved deities.The violence, and its paroxysm the death, were thus used against those people who committed perjuries, sacrileges and other kinds of rebellions. What forms could these violent deaths take on? How did they serve as a strategy for the ruling power, by putting an end to these damaging intrigues, while being used as a deterrent example? More importantly, how and why were these violent acts and these killings justified in the texts? Indeed they seem to indicate that, besides the direct political sanction, these violent deaths were often attributed to the gods’ intervention, thus legitimizing the use of violence.Mon propos est de voir comment et pourquoi les morts violentes étaient utilisées et justifiées par la sphère politique, dans certains cas spécifiques, d’après quelques textes akkadiens du IIème millénaire av. J.-C. (lettres, recueils de lois, présages…).Les textes mentionnent à plusieurs reprises la mort violente de personnages divers (alliés, vassaux, simples citoyens…), dont les actions troublaient l’ordre politique ou son organisation : il pouvait s’agir de rompre une alliance, de fomenter une révolte, une trahison ou encore un complot. De telles menaces, en plus de leurs graves implications politiques, revêtaient également une dimension religieuse. D’une part, ces actes portaient directement atteinte au souverain, représentant des dieux sur terre et garant de l’ordre. D’autre part, une prestation de serment, tout en liant la plupart de ces protagonistes au pouvoir en place, faisait généralement intervenir les divinités.La violence, et son paroxysme la mort, étaient alors utilisées contre ces parjures, sacrilèges et autres révoltés. Quelles formes ces morts violentes pouvaient-elles revêtir ? En quoi servaient-elles une stratégie du pouvoir, mettant un terme à ces agissements néfastes, tout en servant d’exemple dissuasif ? Mais surtout, comment et pourquoi cette violence et ces mises à mort étaient-elles justifiées dans les textes ? Ils semblent en effet dire que, outre la sanction politique directe, ces morts violentes étaient souvent attribuées à l’intervention des dieux, rendant ainsi légitime l’utilisation de la violence