International audienceNotre proposition s’interroge, à travers une réflexion socioanthropologique et empirique, sur la gestion publique de « la mort de l’émigré » dans ses deux communautés d’appartenance : la ville d’immigration (Saint-Étienne) et le village d’origine (Tounef en Kabylie). L’intérêt de notre réflexion sur la mort de l’émigré est de saisir la complexité du traitement réservé socialement et rituellement à la mort de l’émigré en insistant sur les conditions de son rapatriement, l’organisation et le rituel de son enterrement et, enfin, la construction de sa tombe dans le cimetière familial ou villageois. L’histoire de rapatriement des émigrés de Saint-Étienne, depuis 1968 à 2012, nous mènera aussi à « faire » entre autres, l’his...