Kafka's «animots»: challenging anthropocentrism

This Master's thesis examines the ways in which literature undoes the dividing line between Human and Animal that is at the core of the anthropocentric construction of human identity. More specifically, the aim of this project is to provide a reading of four of Kafka's stories: "A Report to an Academy" (1917), "Investigations of a Dog" (1931), "Josephine, the Singer, or the Mouse Folk" (1924), and "A Crossbreed" (1931). My approach is rooted in the field of literary animal studies and aligned with poststructuralist and deconstructionist thinking about animals present in the work of Jacques Derrida, Gilles Deleuze, and Félix Guattari. I put forth the argument that the animal figures in these four short stories challenge human-centered thought by refusing to comply with common assumptions about the capabilities and identity of animals. The literary analysis focuses on three key elements of anthropocentric notions of species identity: visual encounters as moments of species awareness, language as a dominant criteria for human exceptionalism, and the body as a site of identity formation.Ce mémoire de maîtrise examine les façons dont la littérature brouille la frontière homme-animal, qui est au cœur de la construction anthropocentrique de l'identité humaine. Plus précisément, ce projet vise à analyser les figures animales dans quatre nouvelles de Kafka : « Rapport pour une académie » (1917), « Les recherches d'un chien » (1931), « Joséphine la cantatrice ou le peuple des souris » (1924), et « Un croisement » (1931). Il s'inscrit dans le champ des études animales en s'inspirant des réflexions poststructuraliste et déconstructionniste à propos des animaux, notamment des travaux de Jacques Derrida, de Gilles Deleuze et de Félix Guattari. L'hypothèse principale est que les figures animales dans ces quatre nouvelles de Kafka révèlent les failles d'une pensée humanocentriste en s'éloignant des représentations classiques des animaux, autant en ce qui concerne leur identité que leurs capacités. L'analyse littéraire se concentre sur trois notions anthropocentriques principales quant à l'identité des espèces : le contact visuel comme moments de prise de conscience, le langage comme critère de l'exception humaine et le corps comme lieu de formation de l'identité