The regulation of achievement emotions in higher education: an examination of emotion

Emotions have important implications for learning, achievement, retention, and well-being. However, the role of emotion regulation in achievement situations remains an underexplored topic of research. The purpose of this dissertation is to address this gap by exploring important theoretical, methodological, and empirical issues on emotion regulation in higher education. A review of current theories of emotion and emotion regulation indicates that these theories provide a partial explanation of emotion regulation in achievement situations. As a result, a novel comprehensive framework is proposed. Based on this framework, an integrative systematic review of empirical research is provided to examine the effectiveness and adaptiveness of emotion regulation within and between achievement situations by drawing on findings from the coping and emotion regulation literatures. From this review, empirical and methodological gaps are identified and to address these gaps two empirical manuscripts are presented. In the first manuscript, habitual emotion regulation, typical achievement emotions, and academic performance are examined using a longitudinal design, and concludes that reappraisal is beneficial for emotion and performance, and is more strongly related to emotions in exams than in studying. The second manuscript examines the nature, antecedents, and consequences of spontaneous emotion regulation during studying and exams, and concludes that context and implicit beliefs about emotion are important for shaping emotion regulation behaviours. Results also indicate that reappraisal is associated with favourable state emotions, flexible approaches to learning, and better exam performance, while suppression is associated with poorer exam performance. In addition, findings show that reappraisal is more strongly related to emotions in exams than in studying and it is a more important predictor of some exam emotions. Theoretical contributions, implications, limitations, and future directions are discussed.Les émotions ont des implications importantes pour l'apprentissage, la réussite, la rétention, et le bien-être. Cependant, le rôle de la régulation des émotions demeure un sujet de recherche peu exploré. Le but de cette dissertation est de combler cette lacune en explorant d'importantes questions théoriques, méthodologiques, et empiriques sur la régulation des émotions dans l'enseignement supérieur. Un examen des théories actuelles portant sur les émotions et leur régulation indique que les conceptions actuelles sur le sujet ne peuvent expliquer les mécanismes de régulation des émotions par rapport aux situations de réussite. Sur la base de cet examen, un cadre novateur est proposé, duquel découle une étude systématique et exhaustive de la recherche empirique dont le but est d'examiner l'efficacité et l'adaptabilité de la régulation des émotions par rapport aux situations de réussite en s'appuyant sur la littérature concernant les stratégies d'adaptation et la régulation des émotions. À partir de cette étude, d'autres lacunes empiriques et méthodologiques ont été identifiées. Pour combler ces manques, deux manuscrits empiriques sont présentés. Dans le premier manuscrit, la régulation habituelle des émotions des élèves, les émotions de réussite, et les performances académiques sont examinées à l'aide d'une approche longitudinale et conclut que la réévaluation est bénéfique pour les expériences émotionnelles et la performance, et est plus efficace lors d'examens que lors de périodes d'étude. Le deuxième manuscrit examine la nature, les antécédents, et les conséquences de la régulation spontanée des émotions au cours des périodes d'études et des examens, et conclut que le contexte et les croyances implicites sur l'émotion sont importants pour façonner les comportements de régulation des émotions. Les résultats indiquent également que la réévaluation est associée à des résultats émotionnels favorables, à des approches flexibles de l'apprentissage, ainsi qu'à une meilleure performance, tandis que la répression est associée à une performance plus faible. De plus, les résultats montrent que l'utilisation de la réévaluation cognitive est plus efficace pendant les examens que pendant les périodes d'étude. Les contributions théoriques, les implications, les limites, et les orientations futures du sujet sont aussi abordées