World War Two and the Holocaust in black South African discourse: 1938-1987

Today, the presence of Holocaust museums in two South African cities, the only such museumson the African continent, attest to the central place of the Second World War and the Holocaustin contemporary South African culture. As suggested by Tali Nates and others writing onHolocaust education in South Africa, thinking about the Holocaust can be an importantframework for those trying to understand their own experiences with genocide and racializedviolence. Focusing on the period between 1938 and 1987, this study explores some of the waysthis was the case for black South Africans. With a focus on Ilanga Lase Natal, the first chapter ofthis thesis explores how journalists covering of the Second World War in black South Africannewspapers argued, through Africans' participation in the war, that Africans should beconsidered "civilized" and thus full citizens of South Africa and the British Commonwealth. Thesecond chapter charts these newspapers' postwar comparisons between South Africa and Nazismand their subsequent disillusionment with the very concept of "civilization." Finally, the thirdchapter discusses how the African National Congress (ANC) later leveraged the Holocaustmetaphor at the United Nations (UN) to garner support. The use of these events as analogies forthe black South African experience functioned to legitimize African claims, first in South Africaand later at the UN. Similar analogies continue to be used in South Africa today. Thus, this thesisaims to uncover the symbolic power of the Second World War and the Holocaust in black SouthAfrican discourse. In so doing, it sheds light on the black South African wartime experience andon the ANC's self-image. It also participates in scholarship on the uniqueness of the Holocaustand on the emergence of today's language of global human rights.Aujourd'hui, l'existence de deux musées de l'histoire de l'holocauste en Afrique du Sud, lesseuls en Afrique, confirment l'importance de la deuxième guerre mondiale et de l'holocaustedans la culture sud-africaine contemporaine. Tali Nates et autres écrivant l'histoire del'éducation sur l'holocauste en Afrique du Sud suggèrent que l'holocauste peut aider certains àmieux comprendre leurs propres expériences de génocide et de violence racialisée. Or, cettethèse explore les différentes façons dont ceci fût le cas pour les noirs sud-africains. Centré sur lejournal Ilanga Lase Natal, le premier chapitre explore comment les journalistes faisant reportagesur la deuxième guerre mondiale dans les journaux des noirs sud-africains demandaient que lesafricains soient considérés « civilisés, » et donc comme citoyens de l'Afrique du Sud et del'Empire Britannique, en raison de leur participation à la guerre. Le deuxième chapitre présenteles comparaisons faites par ces journaux entre l'Afrique du Sud et le nazisme, ainsi que leurdésillusionnement ultérieur avec le concept même de « civilisation. » Finalement, le troisièmechapitre démontre la façon dont le Congrès national africain (ANC) a par la suite utilisé cescomparaisons à l'ONU pour gagner le soutien international. L'utilisation de ces événements entant qu'analogies de l'expérience noire sud-africaine a permis de légitimer les revendicationsafricaines, d'abord en Afrique du Sud et plus tard à l'ONU. Ainsi, cette thèse a pour but dedévoiler le pouvoir symbolique de la deuxième guerre mondiale et de l'holocauste dans lesdiscours noirs sud-africains. Cette thèse met donc en lumière l'expérience des noirs sud-africainsdurant la guerre ainsi que l'image de soi du ANC, tout en participant aux discussions concernantl'unicité de l'holocauste et l'émergence du langage actuel des droits de l'homme