Actions louder than words: reading narrative silence as literary creation in the Brontës

The purpose of this study is to interrogate how women's silences in Victorian literature, and in the Brontë canon more specifically, are calculated to facilitate female expression through diverse modes of creative and expository narrative. As a response to second-wave feminist scholarship and its emphasis on female silence as oppressive, this thesis considers the role of metafiction in Charlotte Brontë's Jane Eyre (1847), Emily Brontë's Wuthering Heights (1847), and Anne Brontë's The Tenant of Wildfell Hall (1848), in order to refocus attention from their heroines' subdued dialogue to more forceful, and often covert, forms of narrative control. Each chapter centers on a separate heroine, spanning the works' mid-century publication dates (1847-1848), in chronological order. The first chapter juxtaposes Jane Eyre as a largely silent character in volumes I and II, against her position as narrator, pseudo-author, and inevitably, editor, in the creation and publication of her autobiography – roles that develop in the third volume. Chapter 2 centres on Catherine Earnshaw's narrative authority through the haunting, as well as enchanting effect of her journal in Wuthering Heights. The third and final chapter then investigates Helen Graham's censorial command over her life story as a counter-narrative, opposite the community's gossip, in The Tenant of Wildfell Hall. Ultimately, this project examines the protagonists' interactions with books, letters, and journals and the way that those actions capitalize on the (often understated) power of silence in order to incorporate gendered perspectives and social criticisms into the mid-century novel, and by extension, the greater public's consciousness.Le but de cette étude est de comprendre le silence des femmes victoriennes, particulièrement dans le canon des Brontës, non comme obstacle, mais bien comme élément calculé pour faciliter l'expression féminine. Afin de répondre aux préoccupations soulevés par la deuxième vague féministe quant à la dimension oppressive du silence, le rôle de la métafiction sera considéré dans les livres suivants – Jane Eyre (1847), de Charlotte Brontë; Wuthering Heights (1847), de Emily Brontë; et The Tenant of Wildfell Hall (1848), d'Anne Brontë – ce qui permettra de valoriser le contrôle narratif exercé subtilement par leurs héroïnes, en dépit de leur silences qui témoignerait d'une subjugation oppressive. Chaque chapitre se concentre sur une héroïne différente dans chacune des oeuvres, selon l'ordre chronologique de leurs dates de parutions, entre 1847-1848. Dans le premier chapitre, le silence du personnage de Jane Eyre dans les volumes I et II est juxtaposé au rôle qu'elle développe dans le troisième volume, en tant que narratrice, auteure, et éditrice de son autobiographie. Le deuxième chapitre met en évidence l'autorité narrative de Catherine Earnshaw par le biais de son journal enchanteur dans Wuthering Heights. Le troisième et dernier chapitre se penche sur la commande censoriale que dispose Helen Graham dans The Tenant of Wildfell, pour opposer les rumeurs de la communauté quant au récit de sa vie. Ultimement, ce projet examine la manière que les protagonistes capitalisent sur le pouvoir mal compris du silence en se servant de livres, de lettres et de journaux, pour incorporer des perspectives féminines et des critiques sociales dans le roman victorien ainsi que par extension, dans la conscience du public