Influence de Meloidogyne arenaria sur la sensibilité de deux cultivars de tomate à Pseudomonas solanacearum (E.F. Smith) dans les Antilles françaises

L'influence de #Meloidogyne arenaria$ sur le flétrissement, causé par #Pseudomonas solanacearum$ (E.F. Smith), de deux cultivars de tomate dont un très sensible au flétrissement (Floradel) et l'autre plus résistant (Caraïbo), a été étudiée. Deux souches de bactéries ont été inoculées avec 0, 100, 1000 et 10000 larves de #Meloidogyne$. Une des souches de #P. solanacearum$ était peu pathogène (MT4) et l'autre très pathogène (MT1). La sensibilité du cultivar Floradel envers MT4 n'est pas modifiée par la présence des nématodes ; par contre la résistance du cultivar Caraïbo varie en fonction de la quantité de #Meloidogyne$ inoculée. Quand le cultivar Caraïbo est inoculé avec la souche très pathogène MT1, les symptômes apparaissent plus tôt et la progression de la maladie est accélérée par l'action des nématodes. En absence de bactérie, 10 % des tomates infestées avec 10000 larves meurent pendant la durée de l'expérience. La hauteur des plantes est réduite proportionnellement à la densité de l'inoculum en #Meloidogyne$. A l'inverse, #P. solanacearum$ n'a pas d'influence sur la croissance des parties aériennes et le développement des galles de #Meloidogyne$ sur les racines. (Résumé d'auteur