Polymorphic microsatellites in Simulium damnosum s.l. and their use for differentiating two savannah populations : implications for epidemiological studies

En Afrique de l'Ouest, #Onchocerca volvulus$, l'agent responsable de l'onchocercose chez l'homme, est transmis par des espèces du complexe #Simulium damnosum$. La variabilité intra-spécifique et ses conséquences sur la capacité vectorielle ont été peu étudiées. Cette étude décrit l'utilisation des marqueurs microsatellites pour différencier des populations de #S. damnosum$ s.l. Cinq loci microsatellites ont été caractérisés et utilisés pour caractériser des individus de deux populations savanicoles du Mali, distantes de 120 km. Quatre loci se sont révélés très polymorphes avec 8-12 allèles par locus et des diversités géniques variant de 77,9 à 88,2%. Un déficit en hétérozygotes significatif a été observé dans les deux populations. Ce déficit peut être expliqué par la consanguinité, la structuration des populations (l'effet Walhund) ou par la présence d'allèles nuls. Pour tester cette dernière hypothèse, de nouvelles amorces ont été désignées pour deux loci et utilisées pour analyser les individus homozygotes. Malgré cette correction des allèles nuls, le déficit en hétérozygotes persiste. La subdivision des populations dans les deux foyers reste l'explication la plus probable. Nos résultats montrent que les marqueurs microsatellites peuvent différencier des populations de simulies, ce qui en fait des outils de choix pour l'étude de la structure génétique des populations. (Résumé d'auteur