Les facteurs d'attractivité territoriale au service du développement au Liban : le cas du Akkar

Lebanon knows nowadays a phenomenon against original-urban migration, while growing urbanization is rather the great feature of our world today. This has piqued our curiosity led us to investigate the causes of this dynamic in some Lebanese areas while others remain outside and suffer from underdevelopment. Such is the case of the region that is the subject of our research: Akkar, north Lebanon.To boost the region and trigger a process of territorial development, it is clear that agriculture must be aware of the concerns of the center of its predominance in the territory of Akkar and comparative advantages it provides.Several theoretical and empirical work highlights the virtues of the development of agriculture in terms of GDP growth and the fight against poverty and show that agriculture reacts faster than other sectors to new policies and contributes greatly to the GDP. Agricultural growth stimulates the whole economy because it creates markets for non-agricultural goods and services, producing a diversification effect of the economic base of rural areas. Thus the food industry and tourism will develop in line with a new vision for agriculture.Finally, the current weaknesses of Akkar economy can become opportunities if the multifunctional nature of the rural economy is sustainable development from a dynamic encompassing agriculture, agribusiness and tourism. Shares on the conditions of production (improving infrastructure, strengthening education and training, financial support and rational organization of production) involve state support. The actions of revitalization and recovery through a series of local development projects involve for their strong mobilization of local actors and decentralized for greater flexibility, especially in the management of decentralized cooperation projects.Le Liban connaît de nos jours un phénomène de contre-exode original, alors que l’urbanisation croissante est plutôt la grande caractéristique de notre monde actuel. Ce phénomène a piqué notre curiosité et nous a conduit à rechercher les causes de cette dynamique dans certaines régions libanaises alors que d’autres restent à l’écart et souffrent de sous-développement. Tel est le cas de la région qui fait l’objet de notre recherche : le Akkar, situé au nord du Liban.Pour dynamiser la région et déclencher un processus de développement territorial, il ressort que l’agriculture doit être au centre des préoccupations du fait de sa prégnance sur le territoire du Akkar et des avantages comparatifs qu’elle procure.Plusieurs travaux théoriques et empiriques mettent en évidence les vertus du développement de l’agriculture en termes d’augmentation du PIB et de lutte contre la pauvreté et montrent que l’agriculture réagit plus vite que les autres secteurs aux nouvelles politiques et contribue plus fortement au PIB. La croissance agricole stimule l’ensemble de l’économie car elle crée des marchés pour les biens et services non-agricoles, produisant un effet de diversification de la base économique des régions rurales. Ainsi l’industrie agro-alimentaire et le tourisme se développeront dans la lignée d’une nouvelle vision de l’agriculture.Au final, les faiblesses actuelles de l’économie du Akkar peuvent devenir des opportunités, si le caractère multifonctionnel de l’économie rurale sert un développement durable à partir d’une dynamique englobant l’agriculture, l’agro-industrie et le tourisme. Les actions portant sur les conditions de la production (amélioration des infrastructures, renforcement scolaire et formation, soutien financier et organisation plus rationnelle de la production) impliquent le soutien de l’Etat. Les actions de dynamisation et de valorisation à travers une série de projets de développement local impliquent quant à elles une forte mobilisation des acteurs locaux et une décentralisation pour une plus grande marge de manœuvre, notamment dans la prise en charge de projets de coopération décentralisée