Préservation des sols et production dans les unités de paysage par couverture végétale permanente

La mise en oeuvre du plan d'action agroécologie (2000-2006) par l'UPR SCV et ses partenaires du Sud a permis, au-delà de répondre rapidement aux problématiques de développement (création et expérimentation de SCV innovants répondant aux attentes des producteurs à Madagascar, au Cameroun, au Mali et dans les pays de la région Mékong, Laos, Cambodge, Thailande, Vietnam...), aux agronomes du collectif SCV de jeter les quelques regards croisés qui s'imposent en vue de tirer de ces expériences diversifiées les premiers enseignements scientifiques susceptibles de faire progresser la démarche, d'une part, et d'identifier les nouvelles questions de recherche clé, d'autre part. Deux axes de réflexion ont été identifiés à partir de la considération de ce qui pourrait être l'avantage comparatif principal des SCV par rapport aux autres modes de gestion agricole des sols, à savoir la capacité à contribuer, d'une part, à l'amélioration du micro environnement (biophysique) de la culture avec ses conséquences agronomiques (potentialités, pilotage, économie des ressources...), et, d'autre part, les conséquences très positives de cette amélioration du milieu sur l'environnement local et global en particulier sur la qualité des eaux, la préservation du sol et, plus fondamentalement, sur la séquestration non négligeable du carbone dans les sols cultivés attendue d'une diffusion ambitieuse de cette innovation. (Résumé d'auteur