La reproduction des bovins. Cas de la zone tropicale (surtout taurins N'Dama et Baoule) : Cours de Master 2e année. Biologie géosciences agroressources et développement (BGAE). Elevage des pays du sud, environnement et développement (EPSED)

Les bovins tropicaux comprennent des taurins, des zébus, des sanga et des croisements divers. Les performances de reproduction sont beaucoup plus faibles en milieu villageois qu'en milieu contrôlé. Quelques données sur l'anatomie de l'appareil génital mâle et femelle des zébus et de taurins Baoulé sont exposées. Puis dont envisagés les méthodes d'étude et les résultats de la fonction sexuelle mâle et femelle. La production de spermatozoïdes est plus faible que chez les bovins de zones tempérées. Elle permet toutefois de constituer des stocks de semence. La puberté des génisses est tardive. En race N'Dama et Baoulé, les 2/3 des oestrus, de durée courte (9-12 h) et d'intensité assez faible peuvent être détectés par 2 observations de 30 minutes par jour vers 7 h et vers 15 h en Côte d'Ivoire. Le dosage de la progestérone peut être utilisé en races N'Dama et Baoulé comme pour les bovins européens. La reprise de l'activité post-partum dépend fortement du mois de vêlage. Les méthodes d'étude des performances de reproduction en milieu contrôlé et dans le cas des enquêtes en milieu villageois sont passées en revue. La pathologie de la reproduction est évoquée avec l'infertilité, les avortements et la trypanosomose. Les critères de choix des reproducteurs mâles et femelles sont exposés. La synchronisation des chaleurs est possible en races N'Dama et Baoulé, au moyen d'implants sous-cutanés ou de spirales vaginales. L'insémination artificielle est assez peu utilisée en Afrique en raison de contraintes importantes malgré les avantages de cette technique liés surtout à l'amélioration génétique. Les résultats assez faibles du transfert embryonnaire en Afrique limitent son utilisation surtout à la recherche. Avec le respect strict des techniques qui doivent être adaptées aux races tropicales, la pathologie et l'alimentation (souvent liée à la saison) paraissent les principaux facteurs responsables des performances de reproduction faibles en zone tropicale. (Résumé d'auteur