Cette communication montre tout d'abord que la contractualisation des aides agricoles est le résultat d'un processus politique de reconnaissance des droits d'usage sur les biens qui constituent l'environnement. Elle rappelle ensuite, sous le principe coasien de réciprocité, que rien ne permet de penser a priori qu'il est préférable d'attribuer aux agriculteurs un droit de polluer, un droit de détruire la faune et la flore ou un droit de faucher les herbes en période de nidification au fait d'affecter aux citoyens un droit à ne pas être pollué ou un droit à une faune et une flore protégées, etc. C'est à partir de ce constat que nous nous interrogeons sur la logique qui sous-tend le mouvement de contractualisation. On pourrait penser que l'Ét...