Repères avril 2003 : banane, avocat, orange, pomelo, petits agrumes, mangue campagne Afrique de l'Ouest

Banane: Le deuxième trimestre commence bien mal, après un premier trimestre déjà très difficile. En effet, le prix moyen stade quai recule de près de 30% par rapport à la moyenne en France. Cette très mauvaise performance s'explique principalement par un surapprovisionnement du marché de l'UE, lié a un commerce bananier mondial extrêmement difficile. Avocat : La performance globale reste d'un bon niveau, mais le prix moyen accuse une baisse sensible par rapport aux mois précédents. En effet, la dégradation du marché de l'avocat vert s'est amplifiée en raison d'une offre kenyane particulièrement large et laissant souvent à désirer au niveau qualitatif. A l'inverse, le marché du Hass est resté extrêmement satisfaisant à la suite d'un sous-approvisionnement toujours marqué. Orange : La performance, quoique inférieure à celle de l'an passé, est sensiblement supérieure à la moyenne. Le marché a été très porteur pour les opérateurs espagnols, notamment en Navelate. Le bilan est beaucoup plus contrasté pour la Maroc late qui n'a pu réellement trouver sa place sur le marché durant la première quinzaine du mois. Pomelo : Le marché a été très satisfaisant. En effet, les disponibilités globales ont été largement inférieures à celles des années précédentes, principalement en raison d'un déclin précoce des arrivages de Floride et de Turquie. Ainsi, le Star d'Israël, qui avait difficilement trouvé sa place sur le marché jusqu'alors, a dominé l'offre et a bénéficié d'une bonne demande malgré un niveau qualitatif parfois hétérogène. Petits agrumes : Le dernier mois de campagne se solde par un bilan moins positif que l'an passé. Quantités commercialisées et prix moyen reculent et reviennent à un niveau moyen. La qualité, souvent hétérogène, a conduit à un ralentissement de la demande, plus rapide que la saison dernière. Mangue Campagne Afrique de l'Ouest : Après une période de transition et d'assainissement au mois de mars, le marché s'est rapidement redressé début avril en raison d'un approvisionnement réduit. L'étirement de la campagne du Pérou ne pouvait pas se poursuivre indéfiniment pour combler le vide laissé temporairement par la Côte d'Ivoire. Aussi les opérateurs ont-ils eu recours à d'autres origines latino-américaines. En avril, le prix des mangues a pratiquement été multiplié par deux du fait de cette situation atypique. (Résumé d'auteur