Coffee and ochratoxin contamination

L'éventuelle introduction de normes européennes limitant la teneur maximum d'ochratoxine A dans le café risque d'avoir des conséquences majeures sur le commerce mondial du café, induisant notamment une baisse de revenus pour les producteurs et une réduction des rentrées de devises pour les pays exportateurs. Si l'on peut se poser la question de la pertinence des normes proposées pour le café (faible contributeur en regard des céréales), les pays producteurs sont obligés de se préparer aux nouvelles restrictions s'ils veulent maintenir leurs parts de marché. Les conditions de développement des champignons toxinogènes et de production d'ochratoxine A sont mal connues, et la majorité de la production provient de petites plantations, faiblement développées d'un point de vue technique, ayant peu de ressources et n'ayant que peu de pouvoir face aux autres acteurs des filières nationales. Cet ensemble de facteurs rend difficile la mise en place d'une politique d'amélioration de la qualité. Depuis le début de l'année 2000, un projet d'amélioration de la qualité à travers la prévention de la formation de moisissures toxinogènes a pour objectif d'accroître les connaissances scientifiques, de proposer des guides de bonne conduite et de former tous les acteurs des filières nationales. Sept pays africains, asiatiques et latino-américains participent à ce projet, conduit par la FAO. (Résumé d'auteur