Appui scientifique et technique au centre national anti-acridien : Rapport de la 2ème mission réalisée du 5 novembre au 22 décembre 2001

Dans le cadre du Projet français de contribution à la lutte anti-acridienne à Madagascar une lettre de commande a été adressée au CIRAD-AMIS par le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France à Tananarive afin d'aider le Centre national anti-acridien (CNA) à redéployer une stratégie de surveillance et de lutte préventive contre le fléau acridien à Madagascar. Deux espèces sont directement concernées: Locusta migratoria capito SAUSSURE, 1884 et Nomadacris septemfasciata SERVILLE,1838. Après l'invasion (1997-2000), il convient d'actualiser les connaissances relatives à la bioécologie de ces deux taxons. Dans le cas du Criquet migrateur, la structure du tapis végétal a été profondément transformée au cours des quarante dernières années et la description des biotopes doit être reprise dans les aires de densation tant au plan quantitatif que qualitatif. La bioécologie du Criquet nomade, dans le contexte malgache, reste insuffisamment connue pour développer une stratégie de lutte adaptée aux particularités de cette espèce univoltine et polyphage qui cause régulièrement des dégâts aux cultures sur l'ensemble du versant occidental de la Grande-Île, tant au Sud qu'au Nord du pays. Cette deuxième mission avait pour objectif de faire le bilan des moyens matériels et humains disponibles pour: - Mener à bien la mise en oeuvre d'un système d'information géographique destiné à faciliter le suivi de la dynamique des populations du Criquet migrateur malgache dans son aire grégarigène afin d'évaluer, en temps réel, les risques de recrudescence ou de grégarisation. - Entreprendre l'étude de la bioécologie du Criquet nomade, et pour dresser un bilan de l'avancement des travaux du PCLA. Les travaux du projet ont pris du retard, suite au mal-entendu avec le FTM: - une carte préliminaire des biotopes devrait être disponible pour la fin de l'année pour la scène satellitaire retenue; - une base bibliographique relative aux problèmes acridiens à Madagascar se met en place; - les travaux de terrain, prospections intensives et extensives, se mettent en place pour affiner les connaissances de la bioécologie du Nomadacris. Il est nécessaire de prolonger l'action en cours, comme initialement prévu, afin de poursuivre les travaux sur toute la prochaine campagne (2001-2002), et au delà. Il reste donc à finaliser un nouvel accord entre le SCAC de l'Ambassade et le CIRAD-Amis. (Résumé d'auteur