L'approvisionnement de la ville de N'Djamena en produits laitiers

L'approvisionnement de la ville de N'Djamena en produits laitiers. L'élevage de type extensif et transhumant occupe une place très importante dans le secteur agricole du Tchad. Le lait joue un grand rôle dans l'alimentation humaine. Le bassin d'approvisionnement de la ville de N'Djamena s'étend sur un rayon de moins de 100 km pour le lait frais et de 150 km pour le lait caillé. Le lait et les produits laitiers vendus sur les marchés proviennent des bovins, des petits ruminants et des dromadaires. L'approvisionnement se fait par plusieurs sousfilières: les sous-filières informelles (les talanés, les quarantiers et les marchés) et la sous-filière moderne. Les circuits informels se montrent efficaces dans la collecte du lait bien que chacun des nombreux acteurs ne gère qu'une petite quantité. La sous-filière moderne éprouve beaucoup de difficultés à se positionner sur le marché. La montée rapide de la population de N'Djamena entraîne une augmentation de la demande. La production locale semble insuffisante pour couvrir les besoins en lait et en produits laitiers malgré une augmentation des quantités mises sur le marché. Pour combler le déficit, du lait en poudre et des produits laitiers sont importés. Les principales contraintes à la production portent sur l'alimentation, l'amélioration génétique, la santé animale, le manque d'organisation des différents opérateurs de la filière et souvent l'accès au crédit. Depuis les années 60, divers projets ont été mis en oeuvre avec pour principal objectif l'amélioration de l'approvisionnement laitier de la capitale. (Résumé d'auteur