Utilisation de la culture in vitro de la canne à sucre en pathologie : cas de la striure, de la gommose et de la rouille

Diverses potentialités de la culture in vitro de la canne à sucre sont présentées pour trois modèles parasitaires. L'élimination des infections virales est illustrée par une étude sur la striure : 95 % des plantules néoformées à partir de cals issus de tissus foliaires, malades ne contiennent plus le virus, alors que la mise en culture in vitro de bourgeons axillaires assure, comme le bouturage classique, la pérennité des relations hôte-virus. La circulation des variétés sous forme de plantules in vitro saines est garantie par l'absence in vitro des symptômes dans le cas de la striure et la possibilité de repérer la bactérie responsable de la gommose par immunofluorescence. Lorsque l'inoculation in vitro est possible (gommose et rouille), un effet variétal sur la gravité des symptômes est mis en évidence. Cependant, la difficulté de mesurer les niveaux de maladies et l'efficacité moins grande des mécanismes de résistance limitent pour ces deux maladies l'intérêt de la sélection variétale in vitr