Ananas Victoria. La filière Victoria à la Réunion

Le Queen Victoria aurait été introduit à la Réunion vers la fin du XVIIè siècle. Depuis, sa culture s'est développée pour atteindre environ 150 ha en 1987, particulièrement dans le Nord et le Sud de l'île. Cette spéculation était le fait de planteurs spécialisés, travaillant dans des zones souvent ingrates (pente, pierres, pluviométrie insuffisante et irrigation absente), mais cependant très favorables au Victoria, et ce jusqu'à des altitudes élevées (700 m). Cette culture traditionnelle reposait sur de faibles densités : 40 000 plants à l'hectare, conduits sur 5 à 10 cycles, voire plus. Depuis 1988, sous l'impulsion de la demande à l'exportation, le Victoria s'est fortement développé, notamment dans l'Est. Il s'impose alors de plus en plus comme une culture de diversification, en complément de la canne, chez de jeunes agriculteurs ayant tout à découvrir des techniques de production. Cet essor de la culture est étroitement accompagné par la Recherche, relayée sur le terrain par l'équipe de développement SUAD/CIRAD-FLHO