Emissions de méthane par les zones humides, les rizières et les animaux : analyse des méthodes de calcul

Après la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone, le méthane est le gaz à effet de serre le plus abondant dans l'atmosphère. C'est de plus un gaz qui participe à de nombreuses réactions chimiques modifiant les quantités atmosphériques de nombreux autres gaz : l'ozone O3, le monoxyde de carbone CO, le formaldéhyde CH2O, mais aussi la vapeur d'eau H2O. Il participe ainsi à environ 15 % de l'effet de serre anthropogénique. L'objectif de ce rapport est de décrire et analyser les méthodes utilisées pour calculer les émissions globales de méthane par les trois sources les plus importantes : les zones humides naturelles, les rizières, les animaux. En février 1994, l'IPCC et l'OCDE ont publié les "directives de l'IPCC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre" (PICC/OCDE, 1994). Elles ne concernent que les puits et sources de gaz à effet de serre liés aux activités humaines. Ces directives seront détaillées pour les émissions de méthane par les rizières et par fermentation entérique chez les herbivore