Androgenèse in vitro du riz (Oryza sativa L.) : étude de quelques facteurs pouvant influencer la régénération directe en culture d'anthères

L'étude a porté sur la faisabilité de l'androgenèse in vitro chez le riz par la technique dite de régénération directe. Cette méthode consiste à maintenir des anthères sur un même milieu de culture jusqu'à la différenciation de plantes androgénétiques viables. Lors d'une première expérimentation, cinq milieux de culture différant par la nature du milieu de base, la nature et la concentration des régulateurs de croissance ont été testés sur quatre génotypes (Miara, IRAT 361, Azucena et Azucena x IRAT 361). Ceux-ci ont présenté une réaction de callogenèse au bout de quatre à cinq semaines sur les cinq milieux. Par ailleurs, il est important de noter que les anthères se sont nécrosées plus ou moins rapidement sur tous les milieux. Le milieu MR est donc le milieu le plus favorable à la régénération directe pour les génotypes testés. Dans un deuxième temps, nous avons essayé d'optimiser le milieu MR en faisant varier deux facteurs : la nature de la source carbonée (glucose, maltose ou saccharose) et les concentrations en auxine (acide naphtalène acétique) et en cytokinine (kinétine). Une réaction de callogenèse a été observée sur les six milieux testés à partir de la cinquième semaine. Mais la plupart se sont nécrosées sur le milieu de croissance. En conclusion, les facteurs testés n'ont pas permis d'améliorer le rendement obtenu lors de la première expérimentatio